Barry Lyndon est un chef d’œuvre. Fruit de recherches fouillées sur l’Angleterre du XVII, la société, l’histoire, les décors, les manières, la lumière, la musique Stanley Kubrick réalise un drame aussi splendide sur le fond que sur la forme. Difficile de ne pas être ébloui par les scènes qui sont comme des tableaux d’époque, magnifié par la photographie, les couleurs et la musique. Bien sur il faudra se laisser bercer par un rythme lent et une histoire dramatique de la grandeur et décadence d’un jeune intrigant épris d’ambition. Ryan O Neal, Marisa Berenson ou Hardy Krueger sont bien meilleur qu’à l’accoutumée comme souvent avec Stanley Kubrick qui est exigeant dans tous les domaines. Les films de Kubrick sont aussi rares qu’intenses et celui ci fait pas exception.
Intrigues amoureuses, guerres, trahisons, espionnage, jalousie, ambitions, mais aussi jeu, spectacles, jardins, le film regorge de scènes aussi subtiles que fortes émotionnellement. Le film avec ses lumières et ses sombres obscurs à la bougie mérite le grand écran et le noir absolu pour en apprécier toutes les nuances. On n’oublie pas non plus l’affiche et la musique lancinante. Un chef d’œuvre et un drame aux multiples facettes qui hante la mémoire même après sa diffusion.
(Les images qui suivent révèlent une grosse partie de l’intrigue mais quand on a vu le film rappellent la splendeur des images – des tableaux de maitre, des scènes intimistes – et l’interprétation tout en nuances et en regards des acteurs et actrices.)
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