1996 – Les tontons flingueurs (1963) dialogues de Michel Audiard

Argot de truand inventé par Michel Audiard pour ce film culte de 1963.

Ci joint extrait des dialogues (lien wikikote)

  • Raoul Volfoni

    Dis donc, t’essaierais pas de nous faire porter le chapeau, des fois ? Faut le dire tout de suite, hein. Il faut dire : Monsieur Raoul vous avez buté Henri, vous avez buté les deux autres mecs ; vous avez peut être aussi buté le Mexicain, puis aussi l’archiduc d’Autriche!

Bernard Blier, Les Tontons flingueurs (1963), écrit par Michel Audiard

Mais il connaît pas Raoul, ce mec ! il va avoir un réveil pénible. J’ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule. Mais maintenant c’est fini, je vais le travailler en férocité, le faire marcher à coup de lattes ! À ma pogne, je veux le voir ! Et je vous promets qu’il demandera pardon, et au garde-à-vous !

Bernard Blier, Les Tontons flingueurs (1963), écrit par Michel Audiard

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1996 – Les tontons flingueurs (1963) : 2 scènes cultes

Les tontons flingueurs (Georges Lautner 1963) qu’on ne présente plus est un film culte pour plusieurs générations de spectateurs. Aujourd’hui  vénéré par certains de la génération post 68,  il ne fait plus autant recette chez les nouveaux spectateurs.

Film référence pour ses dialogues (Michel Audiard au sommet), son ton nonchalant (parodie des films de gangsters), sa mise en scène décalée (Georges Lautner)  ses acteurs populaires d’antan (Lino Ventura, Bernard Blier, Jean Lefevre, Robert Dalban) , un noir et blanc sompteux (photographie de Maurice Felous), une musique (Michel Magne) et des bruitages “comiques et farfelus”, “les tontons” se récite comme une poésie et se déguste plusieurs fois.

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2017 – 08 : Steven Wilson – to the bone ( 2017)

Steven Wilson to the bone

“To the bone” est un disque de Steven Wilson qui fera peut être date.

Pas forcément parce que le disque se démarque des précédents: SW s’astreint à changer – faire évoluer – son style à chaque nouvelle création (electronique avec Insurgentes (2008), progressive jazz avec Grace For drowning  , progressif old school avec The Raven (2013) concept album avec Hand Cannot Erase . Cette fois par sa volonté assumée et recherchée d’être “populaire” au sens cotoyer le “mainstream”, sortir de l’anonymat (relatif) du rock progressif.

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2017 – 08 : Steven Wilson artiste complet passionné et travailleur

Steven Wilson artiste travailleur

SW est un travailleur acharné et exigeant (Il ne vit que pour la musique) multi instrument, chanteur compositeur , prolifique mais inconnu du grand public. A l’age de 20 ans bercé par Pink Floyd par son père, Abba par sa mère et passionné de mixage éléctronique, il rêvait de faire de la musique même si personne ne l’écouterait. De ses premières cassettes (1986) et son rêve c’était de faire des disques qu il commenca seul (On the sunday of Life 1991) puis interprête par un groupe (The sky moves sideaway 1995) il enchaine les disques avec un reel succes de fans et de critiques pendant 20 ans puis plus recemment à l’instar de Prince il rêva d’être une star. Ce qui change non pas l’ecriture (il composait déjà tout avant mais sa liberté sur les musiciens qui l’accompagnent.

2017 – 08 : Steven Wilson le plus fameux des musiciens inconnus

Steven Wilson (SW né en 1967) est un auteur compositeur interprete musicien producteur anglais inclassable.

Rock Progressif

Si on aime le rock progressif (genre rock basé sur une grande liberté tant sur le plan des instruments que la structure des morceaux), SW est populaire : il porte (et incarne) un pan énorme du renouveau de ce genre : (le néo prog) par ses longs morceaux mêlant bravoure des solistes des break dans la narration musicale et des arrangements complexes.

Ancestral (2015)

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2017 – 10 : Le sens de la fête

Une partie des acteurs du sens de la fete (2017)

Au programme un match de foot important de l’équipe de France. Mais plutôt que de regarder le match (qui s’est avéré ennuyeux comme souvent avec les matchs à enjeux), on est allé voir “le sens de la fête” (moi quand même avec le maillot de l’équipe de France sous le pull) dans le petit cinéma de Neuville sur Saône (Le cinéma où l’on va souvent est accueillant confortable avec une belle programmation à la fois populaire et intéressante).
La salle était comble, le patron se frottait la panse avec un œil satisfait : un mélange de délectation et de concentration un œil sur le chrono (la séance a finalement pris 30 mn de retard vue l’affluence). Comme tout cinéma de quartier on a eu droit aux réclames de la ville, présentation du festival lumière de Lyon avec Wong Kar Wai en invité d’honneur. Les réclames duraient car dehors il y avait queue.
Après dès les premières minutes du film, on a franchement rigolé et la salle avec et tout au long du film (j’ai cru que certains spectateurs allaient s’étouffer 😉 ce fut un festival de bons mots, de situations burlesques, de grandes scènes d’acteurs premier (Bacri en tête) ou second rôle. Sur un rythme ni survolté ni longuet, le film fut drôle de la première seconde à la dernière seconde.  à la dernière seconde du film).
Répliques cultes, histoire sensasse (une version comique de “Garçon !” de Sautet avec des touches de Blake Edwards “La party” ) une interprétation avec nombreuses scènes de bravoure avec Bacri, Lelouche et une floppée d’acteurs tous brillants et deux  réalisateurs Toledano Nakache qui portent un regard généreux, bienveillant sur des personnages certes imparfaits mais attachants.
Bref un film excellent et joyeux qu on conseillera aux petits et grands, un moment de partage de cinoche avec une salle hilare.

2009 – 03 : Georges A Romero

Georges A Romero (1940-2017) est un maître du cinéma d’horreur et (même si c’est assez réducteur) le “père” des zombies.

Georges Romero Survival of The Dead 2010

Le genre “horreur” a mauvaise réputation, il est souvent galvaudé (“souillé”) et quand il est “populaire” c’est parce qu’il apparaît sous une forme assez édulcorée. Coté horreur zombie, il n’y a qu’à voir les “orques dégoulinants” du “seigneur des anneaux” ou les “pirates morts” de “Pirates des Caraïbes” qui sont des “zombies corrects” ou des séries “… of the dead”, digressions étirées sur “l’existence d’un zombie” pour penser qu’il y a “filiation” avec les zombies de Romero.

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2017 – 08 : Livre de Vincent Haegele : Bernard Herrmann un genie de la musique de film

  • Premier livre/essai en Français sur la vie de Bernard Herrmann
    Le livre de Vincent Haegele, le premier livre en Français sur Bernard Herrmann se démarque du livre de Steven C Smith (A heart at fire center) par sa structure non chronologique et son approche musicale.

Dès la préface Vincent Haegele avoue qu’il n’a pas aimé tout de suite Herrmann, et qu’il s’est d’abord intéressé à ses musiques hors film puis peu à peu a réalisé (compris ?) en quoi Herrmann était unique et un génie dans son genre.

  • Démonstrations à base d’exemples musicaux

Sa démonstration à base d’exemple de partitions est intéressante ( pour qui connait la musique) mais c’est son style de narration (basé sur des considérations humaines, émotionnelles) qui est (de mon point de vue) le plus intéressante. Vincent Haegele nous montre la facette humaine de Herrmann et en quoi sa musique ( apparemment simpliste) est une illustration et une mise en scène psychologique qui a bien souvent dépassé l’image et le film.

Le livre s’adresse donc aux musiciens, aux amateurs de Herrmann mais est aussi accessible à tous.

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2007 – Ocean’s 13 de Steven Soderbergh

Ocean’s 13 est d’abord un film nostalgique : Soderbergh, Clooney (acteur et co-producteur) ont passé de très bons moments de tournage et d’amitiés (cinématographiques) avec une brochette d’acteurs. En 2007 Clooney qui s’attaque à la mise en scène et aux sujets “serieux” , Soderbergh qui a du mal à mettre en oeuvre ses nombreux sujets de films (il “arretera” 5 ans plus tard) pensent qu’il faut (encore) passer de bons moments (de potes).

Avec Ocean ‘s 13, Soderbergh pense c’est le moyen idéal de boucler sa trilogie et de réaliser un film facilement (son dernier grand film populaire ?) avec des acteurs/actrices qu’il apprécie et de prendre du plaisir au tournage .

Le scénario est plus simple que pour Ocean’s 12, les qualités des précédents Ocean’s (mise en scène, narration, couleurs, direction d’acteurs) persistent mais la qualité (l’interet ?) du film c’est que  Ocean’s 13 est un film d’acteur par un realisateur qui aime ses acteurs et le cinéma.

Les prestations des acteurs sont très homogènes (très bonnes) il manque sans doute des effets de surprise mais on suit toujours avec plaisir cette histoire de casse à rebondissements.

2003 : Ocean’s 12 de Steven Soderbergh

Prolongeant le succès de Ocean’s 11 Soderbergh prend les mêmes et recommence. Le metteur en scène se fait toujours plaisir à diriger des acteurs de renom dans une aventure détendue et foisonnant de personnages.

Mais comment faire mieux coté (mince) scénario : un braquage de casino impossible ? Comment faire plus spectaculaire coté narration ? Et coté mise en scène ?

L’idée directrice (brillante) va être d’intégrer 2 nouveaux personnages “concurrents” : une flic amoureuse (Catherine Zeta Jones) d’un des Ocean’s et un “rival” (Vincent Cassel) à Danny Ocean.

pour la continuité (suite oblige) Soderbergh va reprendre l’histoire presque là où elle était restée : Benedict qui ne pense qu’à “laver son honneur”.

extrait vidéo : le point de départ

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