2014 : 9 – Langelot et l’inconnue (1968)

LANGELOT ET L’ INCONNUE

 

Qui est Graziella Andronymos ? Mystère.
Tout ce que le jeune agent secret Langelot sait d’elle, c’est qu’il a reçu mission de la protéger.
D’appartement parisien en yacht sur la Manche… de yacht en phare désert… de phare désert en Sorbonne… de Sorbonne en ambassade étrangère… de l’ambassade étrangère à l’Elysée… bref, de Charybde en Scylla, Graziella Andronymos entraîne son garde du corps dans un tourbillon d’aventures.
Les choses se compliquent encore lorsque Langelot s’aperçoit que la vie de trois hommes qui se sont fiés à lui dépend du succès d’une opération… qu’il n’a pas le droit d’entreprendre

 

2014 : 7 – Langelot Pickpocket (1967)

LANGELOT PICKPOCKET

  « Les instructions secrètes se trouvent dans la poche de l’amiral Tristam. » Naturellement, le vieil officier anglais refuse de se laisser fouiller, et Langelot aura toutes les peines du monde à saisir le document que tiennent également à récupérer les hommes de mains de Monsieur T. Des brouillards de Londres aux ciels d’azur de la Sardaigne, Langelot aura maille à partir avec le groupe des quatre muets particulièrement dangereux, une équipe d’espions déguisés en statues de cire et une jeune fille italienne au visage pathétique. Mais l’ingéniosité de Langelot et ses dons de pickpocket lui seront d’un précieux secours.

2014 : 6 – Langelot contre Monsieur T (1967)

LANGELOT CONTRE MONSIEUR T

Une pièce de cinq francs comme toutes les pièces de cinq francs, mais à laquelle le gardien de la Conciergerie tenait désespérément… Une guillotine datant de la révolution, mais en état de fonctionnement… Une jeune espionne au volant d’une voiture de sport… Un vieil horloger allemand, servant, à n’en pas douter, de relais à un réseau d’espionnage…
Et, derrière tout cela, l’inquiétante silhouette de Monsieur T, énorme cul-de-jatte ressemblant à un monstre, et dirigeant à lui tout seul une dangereuse organisation internationale.
Du pain sur la planche pour l’ami Langelot.

2014 : 5 – Langelot et le gratte ciel (1967)

LANGELOT ET LE GRATTE-CIEL

L’agent secret est petit, tout petit.
Le gratte-ciel est grand, très grand.
Et il fourmille d’ennemis.
Cinquante étages. Des batteries entières d’ascenseurs. D’innombrables bureaux appartenant à des compagnies dont l’honorabilité n’est pas toujours certaine. Tout un monde équipé des installations modernes les plus perfectionnées.
Face au gratte-ciel, le jeune Langelot, dont c’est la première mission au Canada et le premier voyage outre-Atlantique. Réussira-t-il, avec l’aide de sympathiques amis canadiens, Phil Laframboise et Grisélidis Vadebontrain, à prévenir une catastrophe qui menace le monde ?

2014 : 4 – Langelot et les saboteurs (1966)

LANGELOT ET LES SABOTEURS

Nouvelle mission pour Langelot. Le jeune et brillant agent secret arrive à Londres où se produisent d’inquiétants sabotages.
Les principaux monuments de Londres sont mis en péril, tout autant que les bonnes relations franco-britanniques.
Voilà Langelot lancé sur les traces des saboteurs en compagnie de la blonde et fragile Clarisse qui fait un métier bien difficile pour une jeune fille. Des aventures savoureuses et… mouvementées au sein de la haute “Society”.

2014 : 2 – Langelot et les espions (1966)

Le résumé

“Monsieur Propergol”, le spécialiste français des fusées cosmiques, court le risque d’être enlevé par des espions étrangers, mais, farceur et fantaisiste, il refuse énergiquement de se laisser protéger.
Une seule solution pour les services secrets français : l’enlever eux-mêmes !
L’opération est confiée à un petit commandot dont le membre apparemment le moins important est le sous-lieutenant Langelot, dix-huit ans.
Mais, peu à peu, ses camarades plus anciens sont éliminés par les services adverses. C’est donc à lui que revient la protection de l’excentrique savant et de sa charmante fille, Hedwige, dite Choupette.
Une mission passionnante, mais sûrement pas de tout repos !

2014 : 1 – Langelot agent secret (1966)

Le résumé

Un garçon souriant, à l’air naïf, qui déambule en plein Paris dans un costume d’homme-grenouille peut déjà étonner les badauds.
Mais que ce polisson, dont les yeux font des feux de joie, soit l’élève le plus doué d’une école de contre-espionnage, voilà qui est plus surprenant.
Agents secrets contre agents secrets, la bataille sera rude et il faudra au jeune Langelot faire preuve de beaucoup d’astuce en même temps que de solides connaissances de judo !

2014 – Quelle Horreur !

Se déranger pour voir un film d’horreur n’est pas courant.
D’abord car le film d’horreur ne court pas les rues au cinéma.
Et ensuite car il faut être dérangé à moins d’être nostalgique des petites histoires racontées avant le coucher et qui faisaient frémir.
Le film d’horreur n’a pas la cote même avec une fin heureuse car c’est un genre qui mélange souvent des mauvais sentiments et emprunte dans ce qu’il y a de plus bas chez l’homme.
Le metteur en scène d’horreur taille tranche pour proposer quelque chose de peu ragoutant.
Si son film d’horreur a une sale gueule, il peut être satisfait.
Du point de vue propos dans le genre il y a peu de réussites, c’est à dire des films d’horreur qui font réfléchir.
Il y a des films qui font réfléchir avec des scène d’horreur mais c’est autre chose.
Le film d’horreur est mineur même s’il s’adresse souvent à des majeurs.

Si on considère qu’un film d’horreur doit faire frémir et faire peur alors finalement il y a une grande majorité de films d’horreur qui échouent.
Même avec une surenchère d’effets sanguinolents ou pervers (Cf Saw)
Un bon film d’horreur devrait laisser part à l imagination du spectateur (par exemple les premières scènes du chateau de la Belle et la Bete de Cocteau (1946) peuvent etre assimilées à des scènes d’horreur).
Or le (mauvais) film d horreur montre souvent trop et usent des effets speciaux qui finissent par vieillir et finalement le suspense horrifique tombe à plat.

Le genre horreur remonte presque aux origines du cinéma.
Dans les années 1930, les premier Frankenstein ou Dracula, avec leur noir et blanc inquiétants, des acteurs maquillés et grimés pouvaient effrayer mais avec le temps le jeu des acteurs légèrement outrancier et un manque d’épaisseur dans les personnages a finit par tomber dans l’oubli.
Il reste des films de Jacques Tourneur qui jouaient déliberement sur l’imagination du spectateur.
Alors on peut essayer de se rabattre sur des versions plus recentes de Dracula avec la couleurs et quelques effets degoulinants mais là la pauvreté du jeu d’acteur et du scénario est rédibitoire.
Dans un film d’horreur, il faut un décors une ambiance,un peu de fumée, un eclairage blafard, quleques decors poussiereux et une musique sinistre.
Dans les années 60-70 les studios de la hammer sont passé maitre pour créer une ambiance mais malheureusement passées les premières minutes, on se rend compte que le scénario est toc malgré des efforts evidents pour créer un climat et un décor sinistre.

Mais le film d’horreur cherche aussi d’autres voies que les figures horrifiques classiques : vampires loups garrous.
Quand le film d horreur cherche à se rapprocher du quotidien il peut faire mouche.
Distiller quelques détails horribles et le film peut se réveler réussi ou complètement raté.
Il ne suffit pas d’ajouter quelques voisins etranges pour faire “le locataire”.
Ni penser que parce que le héro fait une mauvaise rencontre comme l ‘auto stoppeur de Hitcher que le film va marcher.

Il y aussi le film de zombies.
Le film de Zombie marche car il ne repose au départ sur rien. Des hommes et des femmes croisent leur congénères mais dégénérés et hébétés qui sont morts mais encore vivants donc immortels.
Donc difficile de s’en debarrasser. Alors si on essaye de comprendre pourquoi les morts vivants apparaissent il y a matière à réfléchir (si tant est qu on reflechisse dans le film d ‘horreur).
Est une mutation génétique ? un pourissement de l homme ? une punition divine ? le pourquoi du zombie intrigue.

Romero est egalement un maitre du cinema d’horreur.
La ou Argento aime le serial killer propre sur lui, assez fin , Romero aime le gars sans cervelle, mal sappé, qui aime la viande à l’os de travers et le travers du porc : le zombi.
Le look de Romero est assez special : 70 ans , l’esprit joeur, grand, petite queue de cheval et grosses lunettes.
Passionné et frondeur avec les décérébré comme à ses débuts.
Romero est celebre et catalogué par ses zombies, sa pentalogie,
mais on oublie “son incident de parcours”.
traduction curieuse de monkey shines.
Qui fait peut être allusion au “monkey business” de howard hawks mais en plus noir.
vrai chef d oeuvre et acteur au rabais
Le zombi de romero a evolue avec le temps.
Pas intellectuellement mais physiquement.
teint blafard peua caoutchoteuse.
il parle un peu dans day of the dead et nage carrement dans land of the dead
age mental de deux ans
avec ses habitudes alimentaires
romero aime ses zombies
Gerorges Romero avec sa double trilogie a rélisé des films qui valent de l interet dans le genre.
Dans la nuit des morts vivant de 68, les bases sont posées. Avec Zombie en 78 on touche au sublime si l on peut dire.
En 68 le zombie est en ballade champetre, il cherche une maison de campagne pour se détendre. En 78 c’est le retour à la ville. Il retourne chez lui. C’est le zombie au super U.
Alors bien sur Romero s autorise des transgressions et visuellement cherche à tutoyer le tabou. Ca peut etre derangeant.
Avec le jour des mort vivant en 86, on est dans le film noir de jour. Le zombie invite ses copains pour faire la fete.
Ce qui est interessant c’est aussi de montrer que l homme n est pas forcement le hero et le zombie le mechant.
Dans sa deuxieme trilogie, le teritoire des morts, Romero qui a pres de 70 ans doit faire son retour avec l ambition de faire decouvrir au public du 21e siecle “ses” personnages.
Alors il fait du zombie propre.
En même temps ses trois premiers films font l objet de remake.
Pour ses deux films suivants Romero fait un western avec ses morts vivants et un docu film avec ses mort vivants. Par ailleurs exit ses exces visuels et ses images trop gore.
Dario Argento est un confrere italien de la meme generation mais dans un autre genre.
La ou le zombie de Romero est un molasson sans cervelle sans ame mais impitoyable, le méchant de Argento est rapide vif et intelligent.
La ou un zombie ne discerne pas le serial killer choisit ses victime dans une population bien ciblée : la belle poulette.
Argento revisite le film noir en s attardant sur les zigouillages qu il met en scene avec un malin et malsain plaisir.
Argento au cours de ses films va nous montrer comment on peut (se) couper avec des objets tranchants et comment on peut confondre vitesse et trepanation.
Mais si Argento s attarde sur les details de sa recette de la tete d Eva, un des interets de ses films est sa mise en images.
Si ses poulettes ont de la cuisse, c est son image qui est haute en couleurs. La palette bave autant que la hache et qu accessoirement le mechant.
Il faut noter que ses histoires sont souvent tirees par les cheveux mais sans doute necessaire pour introduire des bons scalps.
Et Argento aime la camera placée au niveau du méchant.

Lucio Fulci est un realisateur italien
à coté duquel argento est un maitre
c’est dire
mise en scène, scénario et trucages plus qu’approximatif,
mais grande inventivité pour ramasser toutes les idees horribles chez ses collègues
pour en faire un mélange
amateur de gore
parmi se films, la maison pres du cimetiere et l’enfer des zombies font (sale) figure de chefs d oeuvre.
Wes Craven est aussi de la même generation. Si Argento fait rire c est pas mégarde, Wes Craven lui revendique l humour à coup de couteau.
Comme Argento Craven aime mettre le spectateur sur de fausses pistes facon agatha Christie. Mais la ou Agatha brouille les pistes, Argento brouille les corps.

2013 – Bréviaire : Le notaire

le notaire

– Monsieur Rupin : Bonjour maître je viens pour vous poser quelques questions patrimoine.
– Maître : je suis la pour tirer les choses au Clerc !
– NB : voici ma question ……
– Monsieur Rupin: Monsieur rupin, c’est très simple: la part réservataire des héritiers du second rang ne peut excéder la quotité disponible de l’usufruit ramené au quotient familial sauf si un acte sous seing privé a été signé antérieurement, ça va de soit euh euh euh
Evidemment c’est 8000 e d honoraires.  Évidement si un testament principale et non modifié par un codicille manuscrit (ah ah ah !) n’a pas été déposé chez Maître Duglandu, notaire de St Pétaradé en Bugey …
– Monsieur Rupin : ah
– Maître : m’sieur bongrainbonpain, votre acte a été rédigé par mon clerc, mais il n’est pas clair pour vous euh euh euh !

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1992 – Twin Peaks – La deuxième partie : La nature de Bob : les hiboux ne sont pas ce que l’on croit

– Au fur et à mesure qu’avance l’enquête, on comprend que le meurtrier de Laura n’est pas un tueur comme les autres. Son esprit démoniaque plane sur d’autres affaires similaires : Laura n’est qu’une “lettre” de son nom tout comme Theresa (voir Fire Walk With Me) et Maddy. Son ombre maléfique rôde sur Twin Peaks, dans les visions de Sarah Palmer et de Maddy, dans les cauchemards de Ronnette, dans les délires de Mike le manchot ou dans la forêt.
– S’il apparait clairement quelle est l’identité du 4ème homme de la cabane, celui qui a violé et assassiné Laura : Leland, les questions sur la natures de Bob demeurent. Exepté dans le pilote, Bob n’apparait jamais réellement, autrement que dans chez des individus inconscients, semi conscients (rêves, visions, délires) ou dans des miroirs. Il s’apparente au démon puisqu’il développe chez les personnes leurs plus bas instincts. Il rappelle les vampires parce que son image dans les miroirs est différente de son image réelle ou dans sa façon d’embrasser Maddy dans le cou. Bob est, selon Mike le manchot, un parasite, un esprit qui s’impose à un autre pour se nourrir de ses émotions. C’est ce pourquoi Bob et Mike ont besoin d’une apparence physique réelle pour se mouvoir dans le réel.
– L’épilogue de l’épisode 17 ménage plusieurs degrés d’interprétation. Les esprits cartésiens voient en le meurtrier de Laura, un père schizophrène et incestueux ( Bob n’existe pas). Les esprits pessimistes voient en Bob l’incarnation du mal crée par les hommes.
– Symbolisé par le hibou (créature de la nuit), Bob m’apparait comme le symbole du mal tel qu’il s’oppose au symbole du bien : maitre de la nuit, de la mort et du feu. La salle d’attente aux rideaux rouge est l’enfer, son royaume.