2016 – 08 : John Wayne

En regardant un film de John Wayne on se replonge immédiatement dans la nostalgie et une époque pleine de tendances qui n’auraient plus court aujourd’hui. L acteur a été populaire de son vivant pour un personnage qu il a incarné de très nombreuses fois : un homme fort sur de lui meneur d’homme, patriote, un brin macho et raciste mais loyal. Inutile de chercher dans ses westerns genre macho par excellence beaucoup de subtilités dans son jeu, il déroule sa grande carcasse, ses coups de poing et ses dialogues avec professionnalisme mais sans surprises. Il reste quelques films intéressants sur le plan nostalgique  mais tres traditionnels : les films avec Howard Hawks (Rio Bravo, Hatari, El Dorado) et

2014 – 02 : Déménagement : la moquette tachée

Par M (révisé par Bob)

– (déménageur) m’sieur croll, on vient vous installer les prises pour le 3eme bureau …

(en entrant  avec ses chaussures, il dépose des taches de terre)

– (déménageur)  Ah oui, les morceaux de terre sur votre moquette récemment nettoyée … mouis vous savez ce matin on bossait sur la fosse sceptique du restaurant alors c’était un peu boueux …

(par l’intermédiaire du talkie walkie attaché à la ceinture :  « Marcel Marcel quand t’auras fini la fosse du restaurant y a les toilettes du deuxième au copernic. »)

– (déménageur) Vous voyez Mr Zoll ca n’arrête pas mais j’vous promets qu’on s’occupera de la moquette

2015 – 07 – Clint Eastwood 71-73, solitaire, autoritaire, bourreau et victime

Icône du cinéma

Clint Eastwood en plus d’être une icône du cinéma est aussi un metteur en scène intéressant par la diversité des sujets qu’il aborde et sa vision. Mais à ses débuts en tant que metteur en scène, 71-73  il me semble très ambigu dans sa manière de se filmer et de filmer la violence.
Dès ces trois premiers films : Un frisson dans la nuit (polar 1971) , Breezy (drame 1972) et l’homme des hautes plaines (western 1973) on reconnait un réalisateur éclectique mais aussi un homme qui joue avec son image d’acteur et sa popularité.

Solitaire et autoritaire
Célèbre en cow-boy dans la série des dollars de Sergio Léone (“Pour une poignée de dollars” (1964) “et quelques dollars de plus” (1965), “le bon la brute et le truand” (1966)), célèbre en flic dans “un shérif à New York” (1968) puis “Harry” (1971), Eastwood malgré un jeu froid inexpressif et peu éloquent joue sur son physique et sa présence, plébiscités par les spectateurs. Il est aussi filmé comme viril, solitaire imposant une loi : la sienne !.

Bourreau et victime

Sans doute pour trancher avec ses rôles de solitaires où il flingue à tour de bras, Eastwood s’essaye à la réalisation en se décrivant moins violent (tout au moins gratuitement) et moins tranché. Dans “un frisson dans la nuit” son premier film en tant que réalisateur et dans  l’homme des hautes plaines il est tour à tour victime et vengeur suivant sa loi qu’il impose par la force. Eastwood réalisateur s’approprie dans “un frisson dans la nuit ” les codes du genre film noir (en développant une relation psychologique trouble entre lui (Eastwood acteur) et une femme) mais il apparait toujours macho assumé aavant de devenir victime. Est sa volonté de jouer/malmener les clichés du macho au cinéma ? Est ce une attitude assumée d’acteur égocentrique, omniprésent et populaire de jouer avec son image ? Est ce son expérience d’acteur réussie dans “les proies” (1971) de Don Siegel où il est mâle malmené par une horde de femmes.  Eastwood peu à peu se décide à rompre avec l’image du héro machiste que Leone avait établi dans sa trilogie des dollars ? Dans “Breezy” il n’apparait pas.

Ambigu dans l’homme des hautes plaines

Eastwood sait qu’il plait dans sa façon d’apparaitre à l’écran. Sa grande taille, une démarche féline, son visage longiligne des petits yeux magnétiques, une voix calme, l’absence de dialogues ont contribué à faire de lui le symbole des héros taciturnes et solitaires. Dans “l’homme des hautes plaines”, Eastwood se réapproprie son personnage “d’étranger” hérité des films de Leone. Sur de sa popularité, lui qui a établi un type de personnage emblématique du western (le genre western qu’on qualifiera de crépusculaire puisque le genre a eu une recrudescence incroyable avant de s’éteindre presque définitivement fin 70).
Eatwood est “stranger”. Est ce le diable incarné, un fantôme exterminateur, un vengeur ? Un peu de tout ça dans cette histoire de vengeance somme toute classique (mais est ce que la majorité des western n’est pas une seule et même histoire: la déclinaison d’une vengeance).
Eastwood utilise les codes du western mais réalise une histoire ambigüe où la loi est tournée en dérision, bafouée, l’autorité du maire est renversée, les femmes sont presque toutes des perverses et le village entier recèle de couards de lâches.
“Stranger” va punir cette ville de bien des manières même s’il ne fait que révéler ce que la ville sa population a de mal en elle. Eastwood combat le feu par le feu bien que la la religion ne soit qu une forme de refuge à la lâcheté. En cela, Eastwood acteur est ambigu et Eastwood réalisateur fait triompher la loi d’un homme qui s’auto-proclame maire et shérif.  Peut être dans la lignée des films shérifs a New York et Harry Callaghan ?.

Il semble que dans les films suivants de Eastwood l’ambiguïté soit un peu levée bien qu’Eastwood reste une icône du héro machiste au cinéma. Eastwood a ses débuts s’approprie le héros machiste et manichéen (qu’il a crée et qu’on a vu en lui)  avant de le détruire, s’en détacher pour finir par le condamner dans ses films suivants.

Critique DVD Klassik Un frisson dans la nuit

http://www.dvdclassik.com/critique/un-frisson-dans-la-nuit-eastwood

Critique DVD Klassik L’homme des hautes plaines

http://www.dvdclassik.com/critique/l-homme-des-hautes-plaines-eastwood

2007 – 12 – 26 : Sacrée soirée – la femme mystère

Une soirée chez Zouzou (ZZ) sur le thème du voyage. Il invite des amis. Pendant que tout le monde attend la femme mystère qui revient d’un long voyage de 6 mois

Le double Z n’est pas chien et aime l’éclectisme.
Il apprécie l’homme de tout poil et la femme de bon poil et inversement.
Malgré une paire de petites lunettes rondes de myope, il n’a pas la vue basse coté amis : ils sont d’horizons variés avec esprit large.
C’est en feuilletant un magazine de voyage que Zouzou a l’idée d’une soirée sur le thème “voyage”, inviter des gens pour parler de leur voyage.

– ZZ : dis donc ma lolotte, ce serait sympa une soirée voyage, y a Angélique qui revient des iles et Ray et Nath qui reviennent d’Afrique, bon le cousin il va toujours en Bretagne.
– Lolotte : Ah ben au moins, ça changera de la dernière fois on verra du paysage cette fois parce que jte rappelle qu’à cause de la semaine ski ben on n’est pas partis en Martinique, j’ai du regarder les autres skier derrière une vitre, autant regarder la TV et le soir c’était piste rouge noire bleue et jaune.
– ZZ : le rouge et le jaune, c’était plutôt la boisson euh euh euh

C’est vrai que Zouzou aime sa semaine de ski. La neige fraiche, les monts enneigés, la nature immaculée, les soirées en chalet.
Mais ce sera pour l’année prochaine.

– ZZ  : bon j’envoie un mail : “soirée voyage au clos”.
Le double Z aime le simple et dépouillé avec ses amis.
– ZZ : Le thème de la soirée est le voyage, on va parler de nos dernières vacances, on vient avec ce qu’on veut, avec qui on veut et quand on veut à partir de 20h.

Le double Z aime les grandes tablées au clos et quand il sort sa rallonge il jubile.
Les mauvaises langues diront peut être que dans son message, il y a moins de caractères que dans la liste des destinataires qui ne sont pas moins de 20.
Il y a les habitués et les amis des amis et le cousin.
Le cousin qui se fend parfois d’un bon mot style de faire “style” est devancé par Nath qui se la joue la comique en répondant  au message laconique.
Encouragés par tant de hardiesse littéraire, les deux font de la surenchère et Ray s’échauffe.
Angélique qui vient pourtant de terminer un beau voyage, tente sans succès l’humour culinaire.
Pour terminer mais pas pour conclure, A. la femme mystère clôt la flopée de mails par un “je serais là à l’heure donnée”. Chlack !
A ce stade, la soirée s’annonce bien et le double Z se frotte les mains et le sol crotté par Elypson.
Angeline revient d’un voyage en Martinique. Excepté pour le cousin, elle n’est pas la femme mystère.
Lolotte qui la connait bien la décrit comme sympa son visage est encore bruni par le soleil, son sourire est radieux et son parfum fleuri est légèrement atypique.
Approximativement c’est un parfum à la vanille et à l’huile du coco marié aux senteurs marines.
Angélique aime faire la cuisine. Cuisiner c’est donner.
Angélique vient seule mais pas les « mains vides » : elle apporte “sa” galette des Rois “faite main”.
Nath et Ray reviennent de Guadeloupe. C’est le cadeau surprise de Ray à sa tendre.
Certes le départ a été houleux : Nath n’aime pas les surprises et  Ray a fini par vendre la mèche, mais par la suite ce fut sensass.
Ca vaut bien une anecdote. Ray dont le vrai nom de Ray s’appelle Régis mais derrières ses lunettes en os de sèche moulée à la main et teintées naturel il y a tant de sublime qu’il faut l’appeler Ray.
Nath et Ray reviennent d’un voyage sans les petits en amoureux.
Nath dans son dernier mail indique qu’elle vient avec Ray et du fromage à fondue.
Nath n’est pas la femme mystère, elle n’aime pas les surprises.
Les deux Poms (nommés ainsi pour leur coté joufflus et jovial) sont dans la catégorie « guest stars ».
Pom et ne reviennent pas d’un long voyage mais d’une visite chez Disney avec leurs deux petits pomelos (qui ne sont pas là ce soir).
Le male a une passion secrète (qu’il ne tarde pas à dévoiler) pour la photo.
– Pom : euh euh euh de la photo au voyage, il n’y a qu’un pas car oui, par ce biais, on voyage par l’art ou dans l’art.
Pom et Pom viennent avec du vin et du jus de pomme et un gros album photo.
La n’est pas la femme mystère.
Pour cette soirée, le cousin obtient une wild card. Ses voyages en Bretagne ne comptent pas.
La Bretagne, pour le ZZ, c’est même une banalité, un examen de passage : à chaque nouvelle copine le double Z emmène sa future moitié à St Malo pour un parcours initiatique et romantique.
La femme mystère est donc A., la dernière personne.
Pom a cherché dans son album photo : sans succès.
Ray a changé a puisé dans ses souvenirs : même lorsqu’il portait ses montures en titane refondu, il ne la connaissait pas, c’est dire.
Pourtant A. est une amie du ZZ.
“Une amie c’est vague, on ne les connait pas toutes” souligne Nath en voix off.
Coté voyage, A. revient d’un périple de 9 mois sur un autre continent qu’elle a décidé d’entreprendre un soir d’avril.
Tout le monde est là, Nath et Ray, Angélique, le cousin, les deux Pom, la lolotte.
Le double Z vient de sauter dans l’auto, il est parti chercher la femme mystère  dans un lieu inconnu à la date déterminée”.
L’attente est de courte durée. La femme mystère arrive enfin.

– femme mystère : Salut !
– les autres collégialement : Salut ça va ?
– femme mystère : Ca va et vous ?

La femme mystère est peu bavarde.
Pour combler ses silences (“je n’aime pas parler pour ne rien dire : chlack !”) elle vient avec un paquet de 4 albums entiers (“9 mois de voyage, forcément ça ne tient pas sur 4 photos : chlack !”).

– Ray : sympa cette fabrique de lunettes !
– Femme mystère : ouaih c’est pour montrer comment les enfants sont exploités : chlack !
– Pom : le style de cette photo est intéressant : ça ressemble à du Doisneau mâtiné d’Hamilton. L’angle laisse penser qu’on est dans la subjectivité objective.
– Femme mystère : la photo je l’ai prise d’une main en tenant mon vélo : chlack !
– Nath : et comment ça t’est venu cette idée du voyage ?
– Femme mystère : un soir je me suis dis qu’il fallait faire un truc fou ! Après j’ai regardé mon compte en banque et hop : chlack !
– Le cousin : et comment ce voyage t’a transformée à ton retour ?
– Femme mystère : là c’est moi avant et là c’est moi maintenant : chlack !
– Le double Z : et les soirées, ça ne t’a pas manqué ?
– Femme mystère : même seule tu te fais des amis chaque jour : chlack !
– Angélique : et tu as gardé des recettes de ton voyage ?
– Femme mystère : pourquoi faire ? Du chien et des moustiques on n’en trouve pas ici : chlack !

Et hop la femme mystère avait dévoilé quelque uns des ses mystères dans son voyage en Asie pour cette soirée voyage.

2013 – Bréviaire : Le notaire

le notaire

– Monsieur Rupin : Bonjour maître je viens pour vous poser quelques questions patrimoine.
– Maître : je suis la pour tirer les choses au Clerc !
– NB : voici ma question ……
– Monsieur Rupin: Monsieur rupin, c’est très simple: la part réservataire des héritiers du second rang ne peut excéder la quotité disponible de l’usufruit ramené au quotient familial sauf si un acte sous seing privé a été signé antérieurement, ça va de soit euh euh euh
Evidemment c’est 8000 e d honoraires.  Évidement si un testament principale et non modifié par un codicille manuscrit (ah ah ah !) n’a pas été déposé chez Maître Duglandu, notaire de St Pétaradé en Bugey …
– Monsieur Rupin : ah
– Maître : m’sieur bongrainbonpain, votre acte a été rédigé par mon clerc, mais il n’est pas clair pour vous euh euh euh !

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1992 – Twin Peaks – Episode 12

Scénario : Jerry Stahl, Mark Frost, Harley Peyton & Robert Engels.
Réalisation : Todd Holland.
Durée : 45 minutes.
Interprétation :
Kyle MacLachlan : Dale Cooper. Michael Ontkean : Harry Truman.
Michael Horse :Tommy Hill (Hawk). Harry Goaz : Andrew (Andy) Brennan.
Kimmy Robertson : Lucy Morane. Ray Wise : Leland Palmer.
Grace Zabriskie : Sarah Palmer. Sheryl Lee : Maddy .
Waren Frost : William Hayward. Lara Flynn Boyle : Donna Hayward.
Richard Beymer : Benjamin (ben) Horne. Syd
Sherilyn Fenn : Audrey Horne. Everett MacGill : Ed Hurley.
Wendie Robie : Nadine Hurley. James Marshall : James Hurley.
Peggy Lipton : Norma Jennings. Dana Ashbrook : Robert (Bobby) Briggs.
Joan Chen : Josie Packard. Piper Laurie : Catherine Martell.
Jack Nance : Peter (pet) Martell. Eric DaRe : Leo Johnson.
Mädchen Amick : Shelly Johnson. Juge Starwood
Russ Tamblyn : Docteur Lawrence Jacoby. David Patrick Kelly : Jerry Horne.
Chris Mulkey : Hank Jennings. Ian Buchanan : Dick Tremayne.
Lenny Van Dohlen : Harold Smith. Michael Parks : Jean Renaud.

L’histoire :
– L’histoire se déroule le lundi 6 mars 1989.
– Leland avoue le meurtre de Jacques Renaud.
– Arrivée du juge Loodwick.
– On annonce l’arrivée imminente du critique gastronomique MT Waynes.
– Jean Renaud force Ben à échanger Audrey contre une forte somme d’argent et les affaires du Jack-n’a-qu’un-oeil. En outre c’est Cooper qui doit livrer l’argent.
– Donna cherche à séduire Harold en vue de lui dérober le journal de Laura.
– Ben informe Cooper de la disparition d’Audrey et d’une rançon. Cooper accepte.
– Réconciliation d’Andy et de Lucie.
– Donna met Maddy dans le coup pour dérober le journal.
– Retour de Josie. Elle ne veut pas dire pourquoi elle est partie si brutalement.
– Arrivée du juge Starwood et de sa gréffière Syd.
– Donna commence son journal secret avec Harold.
– Dick veut faire avorter Lucie: elle refuse.
– Arrivée de Tojamura .
– Le japonais qui s’appelle Jonathan veut forcer Josie à rentrer à Honk Kong. Hank veut s’y opposer mais Jonathan le tabasse.

2012 – Mai 19 : Jour 8 à Trois Rivières

2012-05-19 15.14.58

7:30 Réveil. C’est le dernier jour avant le départ. Le colloque est terminé sur un succès. Les rendez vous sont pris pour une future édition, dans un autre pays francophone cette fois. On a une matinée pour se préparer et faire une dernière ballade. Pour la nième fois je me ballade dans les rues de la ville. Il fait toujours aussi beau et frais. On fait du repérage pour prendre le billet de bus pour demain en accompagnant la collègue de ST qui part aujourd’hui.

2012-05-19 20.06.502012-05-19 12.42.152012-05-19 12.52.102012-05-19 14.48.322012-05-19 19.24.172012-05-19 20.05.49

L’après midi, je fais la visite à ST des coins sympathiques que j’ai pu découvrir au cours de mes nombreuses ballades. Et bien sur les salades de IGA.