2017 – 08 : Livre de Vincent Haegele : Bernard Herrmann un genie de la musique de film

  • Premier livre/essai en Français sur la vie de Bernard Herrmann
    Le livre de Vincent Haegele, le premier livre en Français sur Bernard Herrmann se démarque du livre de Steven C Smith (A heart at fire center) par sa structure non chronologique et son approche musicale.

Dès la préface Vincent Haegele avoue qu’il n’a pas aimé tout de suite Herrmann, et qu’il s’est d’abord intéressé à ses musiques hors film puis peu à peu a réalisé (compris ?) en quoi Herrmann était unique et un génie dans son genre.

  • Démonstrations à base d’exemples musicaux

Sa démonstration à base d’exemple de partitions est intéressante ( pour qui connait la musique) mais c’est son style de narration (basé sur des considérations humaines, émotionnelles) qui est (de mon point de vue) le plus intéressante. Vincent Haegele nous montre la facette humaine de Herrmann et en quoi sa musique ( apparemment simpliste) est une illustration et une mise en scène psychologique qui a bien souvent dépassé l’image et le film.

Le livre s’adresse donc aux musiciens, aux amateurs de Herrmann mais est aussi accessible à tous.

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2007 – Ocean’s 13 de Steven Soderbergh

Ocean’s 13 est d’abord un film nostalgique : Soderbergh, Clooney (acteur et co-producteur) ont passé de très bons moments de tournage et d’amitiés (cinématographiques) avec une brochette d’acteurs. En 2007 Clooney qui s’attaque à la mise en scène et aux sujets “serieux” , Soderbergh qui a du mal à mettre en oeuvre ses nombreux sujets de films (il “arretera” 5 ans plus tard) pensent qu’il faut (encore) passer de bons moments (de potes).

Avec Ocean ‘s 13, Soderbergh pense c’est le moyen idéal de boucler sa trilogie et de réaliser un film facilement (son dernier grand film populaire ?) avec des acteurs/actrices qu’il apprécie et de prendre du plaisir au tournage .

Le scénario est plus simple que pour Ocean’s 12, les qualités des précédents Ocean’s (mise en scène, narration, couleurs, direction d’acteurs) persistent mais la qualité (l’interet ?) du film c’est que  Ocean’s 13 est un film d’acteur par un realisateur qui aime ses acteurs et le cinéma.

Les prestations des acteurs sont très homogènes (très bonnes) il manque sans doute des effets de surprise mais on suit toujours avec plaisir cette histoire de casse à rebondissements.

2003 : Ocean’s 12 de Steven Soderbergh

Prolongeant le succès de Ocean’s 11 Soderbergh prend les mêmes et recommence. Le metteur en scène se fait toujours plaisir à diriger des acteurs de renom dans une aventure détendue et foisonnant de personnages.

Mais comment faire mieux coté (mince) scénario : un braquage de casino impossible ? Comment faire plus spectaculaire coté narration ? Et coté mise en scène ?

L’idée directrice (brillante) va être d’intégrer 2 nouveaux personnages “concurrents” : une flic amoureuse (Catherine Zeta Jones) d’un des Ocean’s et un “rival” (Vincent Cassel) à Danny Ocean.

pour la continuité (suite oblige) Soderbergh va reprendre l’histoire presque là où elle était restée : Benedict qui ne pense qu’à “laver son honneur”.

extrait vidéo : le point de départ

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2001 – Ocean’s 11 de Steven Soderbergh

En 2001 , Steven Soderbergh Steven Soderbergh tourne à plein régime : presque deux films par an avec alternance de productions “populaires” (des polars “l’anglais” , “Hors d’atteinte” ) avec des productions plus “sérieuses” (films politiques  “Traffic”  ou militants “Erin Brockovich”).

Le succès critique et public (Erin Brockovich, Traffic) est également au rendez vous. Et sa collaboration artistique avec des acteurs fétiches (Georges Clooney, Don Cheadle) s’étoffe son style aussi (bien que ses premiers films Sex Mensonge et Video ou Kafka restent les plus originaux).

Avec Ocean’s Eleven, Soderbergh va démarrer une trilogie populaire, (lucrative) et réussie.

Dans l’extrait qui suit on a toute la “patte” de Soderbergh en image : narration en //, le film de groupe, couleurs somptueuses et une narration alternant suspense et surprises.

extrait vidéo

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2017 : Quand L’inspecteur s’emmêle (A Shot in the Dark) 1964

Quand l’inspecteur s’emmêle (A Shot in the dark) est – à mes yeux – un classique et un chef d’œuvre de la comédie (visuelle), une sorte de cartoon réalisé en images réelles.

Extrait Vidéo : Festival Clouseau – A Shot In The Dark

Il y a les ingrédients d’un film comique : un gentil gaffeur (l’inspecteur Clouseau– l’inénarrable Peter Sellers), des seconds rôles qui tentent d’être sérieux (Dreyfus, Kato), des dialogues percutants (les mélanges de mots de Clouseau, ses conclusions farfelues et décalées), une histoire romantique, une parodie de film policier (et de comédie de boulevard), et surtout une suite de gags et de gaffes (effrénés) rythmée par la brillante réalisation de Blake Edwards et la musique de Henry Mancini .

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2008 – Bernard Herrmann – discographie et lecture

La discographie d’Herrmann est imposante : plus d’une centaine de disques.

Parmi la soixantaine d’œuvres pour le cinéma, autant de disques associés : certains exhumés des archives, des enregistrements réédités depuis en CD. Mais l’intérêt pour ses œuvres se traduit toujours par de constants réenregistrements depuis 1990. En live lors de nombreux festivals encore aujourd’hui.

Pour débuter, coté disque, on pourra commencer par deux compilations enregistrées par Herrmann (sessions en 68 et 74 à Londres). En deux heures, un concentré de son style (quelques fameux thèmes) , un éclairage (condensé) suivant 3 facettes de Herrmann : Herrmann et le suspense, Herrmann et le romantisme, Herrmann et le fantastisque.

Vidéo : la suite vertigo

Il faudra jeter un oeil sur  l’intéressant article de Bernard Herrmann sur wikipedia.
Puis consulter le site http://www.bernardherrmann.org/ .

Puis enfin pour les collectionneurs passionnés se délecter du splendide ouvrage de steven C Smith (a heart in a fire center).

Steven C Smith
A heart at fire’s center

2008 – Bernard Herrmann

A mes yeux (ou ici à mes oreilles) pour bien mesurer l’importance d’un compositeur comme Bernard Herrmann, on peut se référer à son imposante discographie (la quasi totalité de ses partitions originales, de multiples réenregistrements et des concerts -encore aujourd’hui- de ses oeuvres populaires).

A l’écoute, on remarque la qualité constante de son oeuvre (de 1940 à 1975), son style unique (des motifs simples mais agencés dans une structure complexe). Sa musique de facture classique traversent les époques sans être démodée.

Pour les cinéphiles, parler de Herrmann c’est parler des réalisateurs qui ont travaillé avec lui : Alfred Hitchcock, Orson Welles, Brian de Palma, Martin Scorcese.

Pour les audiophiles on peut citer des compositeurs qui se revendiquent de lui : Danny Elfman, Elmer Bernstein.

On peut aussi citer (siffler ?)  les airs célèbres (les violons de la scène de la douche de Psychose, le refrain de Twisted Nerve – repris dans Kill Bill) ou à ses compositions qui existent en dehors des films (l’armée des 12 singes, Kill Bill, The artist).

Mon example parmi d’autres : l’ouverture de Mais qui a tué Harry : nerveuse, joyeuse et un indéniable apport à l’image.

Vidéo : Ouverture de Mais qui a tué Harry

 

2010 – Les émotifs anonymes

Film tout en délicatesse et humour, les émotifs anonymes parlent de deux grands timides qui tombent amoureux l’un de l’autre.

Réalisé par un grand émotif lui même Jean-Pierre Améris, cette histoire simple mais brillante est portée par l’interprétation lumineuse d’Isabelle Carré et celle en retenue de Benoît Poelvoorde.

Le film se passe près de Lyon et parle aussi du chocolat. Un film avec des personnages secondaires eux aussi excellents qui se regarde en grignotant …. du chocolat.

Dans l’extrait qui suit, c’est la première rencontre entre Angélique Delange et  Jean-René Van den Hugde. Un entretien de recrutement dans l’entreprise de chocolat dont Jean-René Van den Hugde est le président.

Vidéo : Entretien d’embauche

2005 – Moonraker (1979) de Lewis Gilbert

Commentaires article et extraits

Moonraker est un James Bond qui a marqué son époque dans le grandiose et la surenchère. Dans la continuité de “l’espion qui m’aimait” il en reprend plusieurs ingrédients : la réalisation de Lewis Gilbert, le méchant séduisant et mégalo (le français Michel Lonsdale), les gadgets dernier cri, les balades dans tous les coins du globe, les décors somptueux et originaux de Ken Adam, le retour de Jaws et l’humour décontracté de Roger Moore. Et le tout enrobé de la musique de John Barry qui fait son retour.

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Retour de la légende …. dans la démesure.

Le film essaye aussi de s’immiscer dans le créneau des batailles laser dans l’espace (initiées par star war).

Bataille laser sauce Bond

Pourtant malgré la musique de John Barry, des gadgets étonnants et farfelus (la gondole à moteur et à roues), des décors grandioses (cascades, montagnes, chateau, station spaciale), l’histoire semble être un collage de scènes toutes plus spectaculaires les unes que les autres mais sans logique évidente et implacable.

La gondole à moteur et à roue.

Pour aller plus loin l’excellent article de DVD classic.

Malgré les défauts de l’histoire, il reste donc de belles scènes disparates, un best of de Bond dont voici plusieurs extraits.

Le pré-générique toujours spectaculaire (qui fait peu être référence à celui de l’espion qui m’aimait qui est un modèle du genre).

Apparition de Bond et retour de Jaws personnage plébiscité des spectateurs.

Première rencontre de Bond et Drax. Bond rencontre Corinne et le Docteur Goodhead (personnage qui comme “Triple X” dans “l’espion qui m’aimait” est une femme “à la hauteur de Bond”).

La scène de la centrifugeuse.

La scène du carnaval de Rio spectaculaire.

La poursuite en hors bord dans les cascades.

La poursuite en gondole.

La découverte de la base de lancement.

La découverte du laboratoire de fabrication de virus.

La bataille dans la fabrique de verre.

Bond et Dr Goodhead.

2017 – 03 : Cent mille dollars au soleil (1964)

100000 dollars au soleil est un film d’aventures qui vaut plus par les dialogues de Michel Audiard mis en œuvre une pléiade d’acteurs populaires (Ventura, Belmondo, Blier) que par un scénario assez classique (course poursuite autour d’un camion remplis de dollars). Pourtant la mise en scène intègre suspense et action mais c’est surtout les scènes comiques qui donnent de l’intérêt au film.

Dans l’extrait qui suit Belmondo a subtilisé le camion et Ventura accompagné d’un américain un peu louche part à sa poursuite. En escale chez le sourdingue Belmondo invente un bobard pour l’amener à ralentir Ventura …

extrait