2000 – Poirot (Série) passage en revue

La version HD de cette série est un régal : on se rend compte du méticuleux de la reconstitution et de la qualité de l’interprétation David Suchet en tête.

David Suchet a créé un Poirot inoubliable : amusant, maniaque, prétentieux, malicieux. En VO, l’accent anglais de Poirot est francisé mais le doublage de Roger Carel (jusqu’à la saison 12) est aussi un plus.

La version HD est un incontestable plus.

Les épisodes de 50 mn sont souvent plus comiques, plus légers mais avec le format de 1h30 on rentre dans des téléfilms qui égalent de grands films.

Saison deux qui vaut aussi par la présence de Hastings, l’inspecteur Japp et Miss Lemon

  • La maison du péril ***

épisode un peu long mais un finish étincelant et plein de rebondissements sur la deuxième partie.

  • La femme voilée **

épisode curieux sans meurtre à élucider et avec un Poirot en marge de la légalité. Début intéressant mais qui s’essouffle un peu sur la fin.

  • La mine perdue ***

Épisode qui part dans plusieurs directions avec de belles scènes comiques avec Poirot et Hasting jouant au monopoly et une scène de poursuite cocasse.

  • Le mystère des Cornouailles ****

Excellente reconstitution avec  un scénario classique mais plein de charme et de suspense avec de la malice envers Japp et Hastings.

  • La disparition de Mr Davenheim ****

Scénario classique mais l’originalité est que Poirot ne quitte pas son bureau et laisse Hastings et Japp s’emmêler tandis qu’il joue aux cartes et parle à son perroquet. Un Poirot espiègle et comique.

  • Double manœuvre ****

Un Poirot fatigué qui veut prendre sa retraite et une station balnéaire avec Japp qui fait des conférences. Un scénario original avec un rebondissement et des fausses pistes. Des scénes comiques et émouvante avec Japp qui voue une admiration pour Poirot et Hastings cœur d’artichaut.

  • L’aventure de l’appartement bon marché **

Miss Lemon sur le terrain, Poirot qui achète un appartement et joue au cambrioleur, un policier américain suffisant : des bonnes idées mais la reconstitution façon polar est assez moyenne et le scénario assez bancal.

  • L’enlèvement du premier ministre *****

Un polar politique assez différent des classiques de Poirot. Un Poirot entêté et méthodique, une reconstitution de la campagne anglaise, et un scénario bien ficelé : on est dans le téléfilm de grande qualité.

  • L’aventure de l’étoile de l’ouest **

Scénario un peu faible et un peu prévisible mais quelques bonnes scènes avec Poirot transi d’admiration pour la grande actrice du cinéma belge.

2008 – INLAND EMPIRE (Part 5)

  • Une fin ?

Le finish de IE ressemble à un film d’horreur,
Une variation gore de la séquence “Silenzio” de Mulholland Drive.
Le rêve (ici le cauchemar) prend fin dans une longue séquence où tout n’est qu’apparence.
mais dans la rue.
Hollywood n’est pas la ville de rêve d’où naissent de merveilleux films.
Tout est sordide, tout est sale, mais ce n’est que du cinéma.
L’emploi du morceau de Ligeti et de la démarche Laura Dern imitant Jack Nicholson est un hommage au Shining de Kubrick.
Laura Dern errante dans les rues et les notes épurées au piano rappellent l’errance de Tom Cruise et l’ambiance dans Eyes Wide Shut.

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2008 – INLAND EMPIRE (Part 4)

  • Dérapage
    Après 1h15 du film, quelques chose débloque.
    Jusque là on parvenait à situer les personnages, on parfait venait à situer les niveaux du film.
    Un film (Inland Empire) sur le tournage d’un film “de si beaux lendemains” mais maudit (dont on voit les scènes du film en tournage et du film maudit).
    La villa somptueuse + un mari jaloux + des voisins bizarres = la réalité. Scène d’intérieur.
    Le tournage du film “de si beaux lendemains” = un hangar avec un unique décor une pièce avec une cheminée et un proche de maison. Scènes plutôt lumineuses.

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2008 – INLAND EMPIRE (Part 3)

  • Film sur un film maudit ?

Une actrice qui vit à Hollywood s’apprête à tourner un film.
Tout (actrice, réalisateur, scénario) concourt à un futur grand succès.

Mais ce film n’est pas la fiction inédite qu’on croit.
C’est en fait le remake d’un film inachevé.
Maudit car les deux acteurs principaux ont été assassinés.
Par qui pourquoi ?
On ne sait pas.

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2008 – INLAND EMPIRE (Part 2)

  • Le 2001 de David Lynch ?

Les premières critiques des spectateurs (le film sort à Venise en 2006),
donnent déjà le ton.
On parle du film énorme, le 2001 de Lynch.
Les premiers spectateurs se perdent dans un film fleuve assez cauchemardesque par moments, déroutant, incompréhensible (d’où le lien avec 2001) mais envoutant.

  • Film cauchemar
    IE fout les jetons.
    Fait rarement rire.
    sauf peut être de nervosité.
    Excepté quelques gags pourtant.
    Lynch qui joue un machiniste un peu sourd et pas très futé sur le tournage du film.
    Ou Harry Dean Stanton qui raquette les acteurs et les membres du film.

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2008 – INLAND EMPIRE (2007) Part 1

  • Une longue genèse

INLAND EMPIRE (en majuscule) a mis 5 ans à murir.
Lynch a presque tout fait sur ce film.
Scenario, musique et mise en scène.
Il a mis des bribes de beaucoup de ses œuvres précédentes.

  • Expérimentation
    Il a expérimenté la camera numérique et le bidouillage en studio.
    Dire que le film est un best of studio est un peu faux.
    Dire qu’il clôt son premier film Eraserhead, également.
    Lynch tourne des courts métrages étranges.
    Il coiffe ses héroïnes de têtes de lapin dans une sitcom improbable.
    Ou il filme une garden party qui vire au bizarre.

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