Encore une référence à Kubrick qui est décidemment encore très présent, Xavier Dolan est un réalisateur qui promet d’être un des plus grands.
“Lawrence anyway” son film de 2h50 de 2012 sur l’histoire d’un homme (Melvin Poupaud) qui entreprend d’assumer son genre : celui d’être une femme.
“Lawrence anyway” est un coup de poing. Images, mise en scène et interprétation, on est dans un film très au dessus de ce qu’on a l’habitude de voir.
Hormis le sujet qui n’est quand même pas facile ni classique, j’aurais presque envie de dire qu’on est en présence d’un réalisateur “à la hauteur de Stanley Kubrick” un film en tout point réussi tant sur le plan de la forme et du fond. Et ses autres films (pas vu ) semblent sur la même veine.
Le film se passe au Québec, le film est en québécois et français avec certains passages totalement incompréhensibles. Xavier Dolan qui est né en 1989 écrit le scénario, les dialogues, met en scène et fait le montage. Il a le contrôle du montage final, il écrit les sous titres anglais ou français. On pense donc à Kubrick pour le contrôle total, la beauté des images (sauf ses plans à la caméra à l’épaule), le choix de sujets forts, on pourrait penser à Orson Welles dont le talent a éclaté très jeune (25 ans), on peut penser aussi à Cassavetes sur la narration basée sur l’émotionnel et la présence des acteurs, peut être aussi à Almodovar sur les sujets et les personnages “marginaux”
Ses autres films (6 films de la même, semble t’il, qualité et il n’a pas 30 ans) semblent des films assez forts sur le plan émotionnel.