Moonraker est un James Bond qui a marqué son époque dans le grandiose et la surenchère. Dans la continuité de “l’espion qui m’aimait” il en reprend plusieurs ingrédients : la réalisation de Lewis Gilbert, le méchant séduisant et mégalo (le français Michel Lonsdale), les gadgets dernier cri, les balades dans tous les coins du globe, les décors somptueux et originaux de Ken Adam, le retour de Jaws et l’humour décontracté de Roger Moore. Et le tout enrobé de la musique de John Barry qui fait son retour.
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Le film essaye aussi de s’immiscer dans le créneau des batailles laser dans l’espace (initiées par star war).

Pourtant malgré la musique de John Barry, des gadgets étonnants et farfelus (la gondole à moteur et à roues), des décors grandioses (cascades, montagnes, chateau, station spaciale), l’histoire semble être un collage de scènes toutes plus spectaculaires les unes que les autres mais sans logique évidente et implacable.

Pour aller plus loin l’excellent article de DVD classic.
Malgré les défauts de l’histoire, il reste donc de belles scènes disparates, un best of de Bond dont voici plusieurs extraits.
Le pré-générique toujours spectaculaire (qui fait peu être référence à celui de l’espion qui m’aimait qui est un modèle du genre).
Apparition de Bond et retour de Jaws personnage plébiscité des spectateurs.
Première rencontre de Bond et Drax. Bond rencontre Corinne et le Docteur Goodhead (personnage qui comme “Triple X” dans “l’espion qui m’aimait” est une femme “à la hauteur de Bond”).
La scène de la centrifugeuse.
La scène du carnaval de Rio spectaculaire.
La poursuite en hors bord dans les cascades.
La poursuite en gondole.
La découverte de la base de lancement.
La découverte du laboratoire de fabrication de virus.
La bataille dans la fabrique de verre.
Bond et Dr Goodhead.