A mes yeux (ou ici à mes oreilles) pour bien mesurer l’importance d’un compositeur comme Bernard Herrmann, on peut se référer à son imposante discographie (la quasi totalité de ses partitions originales, de multiples réenregistrements et des concerts -encore aujourd’hui- de ses oeuvres populaires).
A l’écoute, on remarque la qualité constante de son oeuvre (de 1940 à 1975), son style unique (des motifs simples mais agencés dans une structure complexe). Sa musique de facture classique traversent les époques sans être démodée.
Pour les cinéphiles, parler de Herrmann c’est parler des réalisateurs qui ont travaillé avec lui : Alfred Hitchcock, Orson Welles, Brian de Palma, Martin Scorcese.
Pour les audiophiles on peut citer des compositeurs qui se revendiquent de lui : Danny Elfman, Elmer Bernstein.
On peut aussi citer (siffler ?) les airs célèbres (les violons de la scène de la douche de Psychose, le refrain de Twisted Nerve – repris dans Kill Bill) ou à ses compositions qui existent en dehors des films (l’armée des 12 singes, Kill Bill, The artist).
Mon example parmi d’autres : l’ouverture de Mais qui a tué Harry : nerveuse, joyeuse et un indéniable apport à l’image.
Vidéo : Ouverture de Mais qui a tué Harry