En 2001 , Steven Soderbergh Steven Soderbergh tourne à plein régime : presque deux films par an avec alternance de productions “populaires” (des polars “l’anglais” , “Hors d’atteinte” ) avec des productions plus “sérieuses” (films politiques “Traffic” ou militants “Erin Brockovich”).
Le succès critique et public (Erin Brockovich, Traffic) est également au rendez vous. Et sa collaboration artistique avec des acteurs fétiches (Georges Clooney, Don Cheadle) s’étoffe son style aussi (bien que ses premiers films Sex Mensonge et Video ou Kafka restent les plus originaux).
Avec Ocean’s Eleven, Soderbergh va démarrer une trilogie populaire, (lucrative) et réussie.
Dans l’extrait qui suit on a toute la “patte” de Soderbergh en image : narration en //, le film de groupe, couleurs somptueuses et une narration alternant suspense et surprises.
Soderbergh va d’abord remetre en lumière (“moderniser” – Ocean 11 est un remake) le films de “groupes”: pas moins d’une quinzaine d’acteurs au premier plan. S’il reprend l’ambiance d’une aventure détendue et élégante le thème du riche détroussé par une bande de petits malins, il va imposer sa “patte” : la narration en “parallèle” (procédé fréquemment utilisé dans les séries), les retours en arrière, les arrêts sur l’image et une direction faisant la part belle aux acteurs.
Pourtant la trilogie des Ocean n’est pas parmis mes films préférés de Soderbergh. Il manque l’originalité de ses premiers films et des scènes d’anthologie.
Pourtant la mise en scène, la direction d’acteur, la narration sont somptueuses. Le film vieillit bien. On est dans le programme haut de gamme mais aussi assez sage. On est dans la distraction de qualité à laquelle il manque un brin d’audace.
Pourtant le film se revoit toujours avec plaisir et intérêt.
Pourtant on verra par la suite (en 2013 il va interrompre sa carrière au cinéma) que malgré une production importante, Soderbergh va rencontrer des difficultés à réaliser des films avec les studios : sujets audacieux mais peu porteurs ? exigences trop élévées ?