Films d’horreur des seventies, it’s alive (1974) et it’s alive again (1978) de Larry Cohen sont “célèbres” pour avoir mis en scène un nouveau type de monstre : un bébé mi humain mi extra terrestre. L’horreur se situe donc à des niveaux assez intimes : la période de grossesse, l’accouchement, l’acceptation des parents (on peut voir des connections avec Rosemary Baby (1968) de Roman Polanski) et vise le classique du genre : un monstre à moitié humain (des connections avec Frankenstein) qui a des cotés “attachants” mais qui n’est pas à sa place. Pour ma part, le film vaut surtout pour la partition de Bernard Herrmann (ami de Larry Cohen) qui distille une musique immédiatement identifiable mêlant suspense horreur et intensité psychologique. Pour le reste le film ne bénéficie pas de beaucoup de moyens (interprétation moyenne et effets d’horreur en “plastique”) et ça se ressent avec des images bricolées pour ne pas montrer le monstre. L’horreur est comme souvent faite pour créer de la peur sans autre but. On peut peut être voir une réflexion sur la différence, sur les monstres dans la société, sur une critique de la médecine. Dans le deuxième film il y a aussi une connexion télépathique entre les monstres (un peu comme les enfants du village des damnés). Ce sont des films assez pessimistes. Pour revenir à Bernard Herrmann (décédé en 1975), la musique du deuxième film a été arrangée et adaptée par son ami compositeur Laurie Johnson pour un résultat conforme à l’original. Deux films (on oublie le 3ème réalisé en 1987) pour les amateurs de Bernard Herrmann ou ceux “sensibles” aux films d’horreurs fauchés des années 70 pour une histoire un peu originale.








