2017 – 08 : Steven Wilson – to the bone ( 2017)

Steven Wilson to the bone

“To the bone” est un disque de Steven Wilson qui fera peut être date.

Pas forcément parce que le disque se démarque des précédents: SW s’astreint à changer – faire évoluer – son style à chaque nouvelle création (electronique avec Insurgentes (2008), progressive jazz avec Grace For drowning  , progressif old school avec The Raven (2013) concept album avec Hand Cannot Erase . Cette fois par sa volonté assumée et recherchée d’être “populaire” au sens cotoyer le “mainstream”, sortir de l’anonymat (relatif) du rock progressif.

De Porcupine Tree à Steven Wilson

SW abandonne début 2010 son groupe Porcupine Tree dont il est le créateur compositeur et interprête, guitariste producteur pour amorcer une carrière sous son propre nom. 4 albums et demi plus tard (avec les bonus on pourrait dire le double de disque) il tente sa chance dans l’univers du “mainstream” avec “To the bone” partenariat sur un disque entre sw et un grand groupe affilié à universal : sw a toute liberté sur la musique co-production et laisse universal pour la vente.

Steven Wilson Sophie Hunger Song of I

Côté disque  que vaut To The Bone ? Selon sw “populaire” ne rime pas avec “facilité” mais simplicité. Même s’il se veut plus simple et accessible , “To the Bone” reste un standard Steven Wilson (qualité mélodique et production impeccable). On trouve des mélodies accessibles pour le plus grand nombre. SW espère qu’elles feront mouche commercialement. Si “Pariah”, “To the bone” distillent une bonne dose d’energie et d’enthousiasme qu’on pioche aléatoirement  c’est avec la suite “Refuge” et l’enchaînement “Darkness”, “Song of I” “detonation” “song of unborn” que le disque est excellent et que sans doute SW propose son voyage musical.

Avec “refuge ” et le même thème que le dernier Roger Waters on comprend que sw n’est pas tétanisé par la création (mais sans doute Waters par la contrainte du succès). Waters fait une chanson belle mais sage la où SW brille par les ruptures la mélodie et les percussions. Song of I est émouvant et illustre une facette caractère Isa : ses break ses finish.

“Détonation” est ma préfèré : simple dans sa structure mais l’interprêtation emporte tout sur son passage avec une rythmique démoniaque. Le disque existe sous plusieurs formes à un prix accessible et aussi en version collector. Régal pour les collectionneurs comme l est sw, le version luxe comprend un complément d inédit et de démos. On peut essayer de