- Polar et classique français
Gasoil est un polar et un film social sur le monde des transporteurs.
C’est aussi un classique du cinéma français (Grangier/Gabin/Audiard)
L’interprétation avec les acteurs populaires de l’époque est de très bonne facture : du premier rôle Jean Gabin, aux seconds rôles Ginette Leclerc, Jeanne Moreau, Marcel Bozzuffi, Roger Hanin, Jacques Marin, Robert d’Alban. - Histoire d’hommes et de femmes
C’est une histoire d’homme (le monde des camionneurs), une histoire d’amitié, une histoire de femmes aussi (Ginette Leclerc et Jeanne Moreau sont en avance sur leur époque dans leur rôle émancipé et indépendante). - Dialogues truculents
gasoil vaut également pour les dialogues drôles de Michel Audiard
Le film est autant émouvant, dramatique que drôle.
Gasoil est un bel exemple d’un film social, populaire et distrayant
Encore une belle réussite et le début également d’une longue série Gabin Audiard Grangier.
Citations
Je suis beau, même dans le noir.
N’oublie pas que c’est toi qui tiens le volant, mais c’est moi qui conduis.
Dialogues
Jean Chape : Autrefois les femmes tenaient la maison, repassaient le linge et briquaient les cuivres. Aujourd’hui elles votent et lisent la Série noire. Résultat…
Alice : Résultat ?…
Jean Chape : Résultat, au marché, ces dames se font refiler des pommes blettes !

Genre : les routiers sont sympas, mais y’a des limites !
Scénar: c’est aux aurores que Jean Chappe file vers Paris avec son superbe camion. Sur la route du retour, il passe embrasser sa dulcinée institutrice et déboule à l’endroit précis où des gangsters règlent leurs comptes avec un de leurs complices qui a tenté de les doubler. Et là, les quiproquos s’accumulent : les flics chez qui Chappe fonce croyant avoir tué le type (en fait déjà mort…) le soupçonnent d’avoir picolé, ce qui ne tarde pas à l’agacer d’autant que son camion est en fourrière = plus de boulot. Les braqueurs eux pensent que Chappe s’est emparé de leur butin et multiplient les menaces, va y avoir du vilain.Adaptation d’un roman de la Série noire signé Georges Bayle (Du raisin dans le gaz-oil), Gas-oil est un bon Gabin noir comme il se doit, avec de chouettes seconds rôles (du beau monde ! Marcel Bozzuffi, Robert Dalban, Roger Hanin, Jean Lefebvre, Marcel Pérès, Jacques Marin…sans oublier une belle collection de véhicules qui ont une autre gueule que les laiderons automobiles actuels et qu’on aimerait presque voir en couleur !), une musique sympa et surtout un climat moins urbain que le polar classique, y’a même des vaches qui regarde passer ce camion immatriculé 63 sur des petites routes délicatement bordées de platanes, on est loin de l’autoroute, on est même au temps où l’accordéon est toujours à la mode, où l’on ne crache pas sur un repas en terrasse avec force Beaujolais (beuark !), où les restaurants de bord de route sourient devant des gendarmes qui proposent de boire le digeo avec eux, où le principal, « c’est l’amitié »…Un scénario à suspense en crescendo pour un vrai-faux road-movie signé Gilles Grangier (Le Sang à la tête, Le Rouge est mis, Archimède le clochard, Les Vieux de la vieille, Le Cave se rebiffe, Maigret voit rouge…), une équipe solide (Michel Audiard est là aussi et l’assistant-réalisateur n’est autre que Jacques Deray…), tout est réuni pour faire de Gas-oil un chouette film noir, à voir et à revoir !
Scénar: c’est aux aurores que Jean Chappe file vers Paris avec son superbe camion. Sur la route du retour, il passe embrasser sa dulcinée institutrice et déboule à l’endroit précis où des gangsters règlent leurs comptes avec un de leurs complices qui a tenté de les doubler. Et là, les quiproquos s’accumulent : les flics chez qui Chappe fonce croyant avoir tué le type (en fait déjà mort…) le soupçonnent d’avoir picolé, ce qui ne tarde pas à l’agacer d’autant que son camion est en fourrière = plus de boulot. Les braqueurs eux pensent que Chappe s’est emparé de leur butin et multiplient les menaces, va y avoir du vilain.Adaptation d’un roman de la Série noire signé Georges Bayle (Du raisin dans le gaz-oil), Gas-oil est un bon Gabin noir comme il se doit, avec de chouettes seconds rôles (du beau monde ! Marcel Bozzuffi, Robert Dalban, Roger Hanin, Jean Lefebvre, Marcel Pérès, Jacques Marin…sans oublier une belle collection de véhicules qui ont une autre gueule que les laiderons automobiles actuels et qu’on aimerait presque voir en couleur !), une musique sympa et surtout un climat moins urbain que le polar classique, y’a même des vaches qui regarde passer ce camion immatriculé 63 sur des petites routes délicatement bordées de platanes, on est loin de l’autoroute, on est même au temps où l’accordéon est toujours à la mode, où l’on ne crache pas sur un repas en terrasse avec force Beaujolais (beuark !), où les restaurants de bord de route sourient devant des gendarmes qui proposent de boire le digeo avec eux, où le principal, « c’est l’amitié »…Un scénario à suspense en crescendo pour un vrai-faux road-movie signé Gilles Grangier (Le Sang à la tête, Le Rouge est mis, Archimède le clochard, Les Vieux de la vieille, Le Cave se rebiffe, Maigret voit rouge…), une équipe solide (Michel Audiard est là aussi et l’assistant-réalisateur n’est autre que Jacques Deray…), tout est réuni pour faire de Gas-oil un chouette film noir, à voir et à revoir !