James Bond : passage en revue

Films incontournables du cinéma dans le genre action espionnage suspense séduction, les “James Bond” constitue une série de films, fierté du cinéma anglais et référence à travers les époques entre 1960 et nos jours (à travers des imitations, des parodies).

Passage en revue

  • James Bond Docteur No (**)
    Les bases du style vestimentaire de Bond, son comportement assez dur, une enquête à la Jamaïque, des décors (déjà exubérants et uniques) de Ken Adam,  Sean Connery qui distille avec nonchalance  des répliques pleines d’ironie comique, un docteur No mystérieux et inquiétant et Ursula Andress (rôle un peu simpliste) dans une scène mythique de plage, le ton de la série est donné. Vu le film en plein été sur K7 dans les années 80 à partir d’une location et le coté mission.

Pour aller plus loin

Bons baisers de Russie (**)

Un peu plus de tout, l’arrivée du pré-générique, une première partie de film pleine de suspense, la deuxième partie avec de l’action, John Barry qui compose ses premier thèmes cultes mais globalement un film bancal.

Goldfinger (*****)

Un classique, Gert Frobe la référence du méchant, les rôles secondaires (Pussy Galore en tête), les gadgets, les décors grandioses de Ken Adam et la partition excellente de John Barry. A l’image de Sean Connery très à l’aise, la série est définitivement lancée. La mise en scène de Guy Hamilton faussement nonchalente avec des plans très originaux font de ce cru une référence.

Opération Tonnerre (****)

Un peu plus de tout dans l’action grace à Peter Hunt, des scènes sous marines et un Largo sur de lui, la série tente la surenchère.

On ne vit que deux fois (*****)

Des décors grandioses de Ken Adam, une musique de John Barry excellente, un scénario « spacial », une mise en scène nerveuse de Lewis Gilbert, ce cru est une référence avec Goldfinger dans la période Sean Connery.

Au service Secret de sa majesté (****)

Malgré le départ de Sean Connery, un excellent cru grâce à la mise en scène de Peter Hunt, une partition grandiose de John Barry et un James Bond physique et sentimental. Malgré tout Georges Lazenby manque de panache.

Les Diamants sont éternels (***)

La recette Guy Hamilton, Sean Connery, Blofeld ne fonctionne pas malgré des passages interessant et une partition de John Barry de haute volée. Faiblesse des personnages secondaires et du « mechant » qui n en est pas vraiment un.

 

 

Vivre et Laisser Mourir (*** ou ****)

Un James Bond du renouveau avec Roger Moore qui a certes des défauts mais tranche agréablement avec Sean Connery. Une mise en scène finalement interessante après une seconde vision.

L’homme au pistolet d’or (***)

Un film bancal avec de bonnes idées mais des scènes inutiles. Roger Moore est moins détendu dans son rôle

L’espion qui m’aimait (*****)

Un classique et une référence avec Roger Moore. Avec Lewis (réalisation) et Ken Adam (décor) on retrouve la démesure, l’originalité de On Ne Vit que deux fois. Roger Moore reprend son registre détendu et forme un duo comique avec Barbara Bach. L’action traverse des paysages et des lieux très variés.

Moonraker (***)

Trop de démesure et un finish qui a bien vieilli pour ce James Bond bourré de gadgets, de lieux exotiques de scènes d’actions spectaculaires. Pourtant le lien ne se fait pas vraiment et on assiste à une sorte de best of

Rien que pour vos yeux (***)

Comme pour Vivre et Laisser Mourir c’est un cru qui reste sobre et qui ne fait pas dans la démesure mais qui a aussi vieilli.

Octopussy (****)

Un excellent cru sur un scénario de guerre froide assez classique mais avec une mise en scène plaisante. Roger Moore bien que vieillissant est toujours détendu et incarne son personnage avec malice. Des décors de Ken Adam

Tuer

Tuer n’est pas jouer (****)

Un excellent cru avec une prestation de haute volée de Timothy Dalton.

Licence to kill (****)

Encore un excellent cru avec Timothy Dalton.

Goldeneye (*****)

Mise en scène nerveuse et moderne. Bande son d’Eric Serra. Et premier rôle de Pierce Brosnan.

Le renouveau est assuré.