2008 – INLAND EMPIRE (Part 2)

  • Le 2001 de David Lynch ?

Les premières critiques des spectateurs (le film sort à Venise en 2006),
donnent déjà le ton.
On parle du film énorme, le 2001 de Lynch.
Les premiers spectateurs se perdent dans un film fleuve assez cauchemardesque par moments, déroutant, incompréhensible (d’où le lien avec 2001) mais envoutant.

  • Film cauchemar
    IE fout les jetons.
    Fait rarement rire.
    sauf peut être de nervosité.
    Excepté quelques gags pourtant.
    Lynch qui joue un machiniste un peu sourd et pas très futé sur le tournage du film.
    Ou Harry Dean Stanton qui raquette les acteurs et les membres du film.

  • Narration inhabituelle
    Le générique est inhabituel.
    Court métrage.
    Concentré du film.
    L’introduction musicale nous plonge directement dans une athmosphère lourde et inquiétante.
    Un disque vinyle tourne en boucle.
    Un visage en surimpression.
    Une lumière blanche révèle des lettres sur un fond noir : INLAND EMPIRE.

La musique cesse.
Une chambre d’hôtel sordide.
une prostituée au regard flouté.
Un client menaçant.
Un sit com avec des acteurs à tête de lapin.
Une grande maison luxueuse.
Une femme seule.
Des halos de lumières.
La musique est pesante électronique.
Angelo Badalamenti fidèle musicien de Lynch n’a cette fois rien composé.
Mais son style pèse sur une grande partie de la musique de IE.
Il y a quelque chose de fascinant et d’inquiétant.
On est parti pour un étrange voyage.