- Une fin ?
Le finish de IE ressemble à un film d’horreur,
Une variation gore de la séquence “Silenzio” de Mulholland Drive.
Le rêve (ici le cauchemar) prend fin dans une longue séquence où tout n’est qu’apparence.
mais dans la rue.
Hollywood n’est pas la ville de rêve d’où naissent de merveilleux films.
Tout est sordide, tout est sale, mais ce n’est que du cinéma.
L’emploi du morceau de Ligeti et de la démarche Laura Dern imitant Jack Nicholson est un hommage au Shining de Kubrick.
Laura Dern errante dans les rues et les notes épurées au piano rappellent l’errance de Tom Cruise et l’ambiance dans Eyes Wide Shut.
- Un générique de fin lumineux
La fin du film est lumineuse.
Sur le plan émotionnel, la fin de IE ressemblerait à celle de Twin Peaks.
Le cauchemard se termine dans la joie et la musique.
Parler d’Happy End serait dire n’importe quoi.
La fin d’un film de Lynch n’est pas toujours la fin de son histoire.
On retrouve nos personnages.
Un clin d’oeil à des personnages de Mulholland.
L’ambiance des années 50 aux US chère à Lynch.
