
Transamerica-express d’Arthur Hiller (1976) avec Gene Wilder Jill Clayburgh 4/5
Passé la comparaison avec la mort aux trousses de Hitchcock et le manque de charme de Gene Wilder, Transamerica Express se révèle un film haletant, drôle et distrayant. Jill Clayburgh allie charme et tempérament, Patrick Mac Goohan est somptueux, Richard Kiel ou (avant les James Bond) est déjà marquant Clifton James (après James Bond) régal et Richard Pryor va former un duo “célèbre” avec Gene Wilder. Henry Mancini signe une partition célèbre mais pas forcément inoubliable. Ce qui prime c’est la mise en scène d’Arthur Hiller qui a choisit un scénario dynamique et réalise un film sous estimé (le genre comédie policière) mais bourré de moments drôles et de plans célèbres (scène en avion, l’arrivé de l’express en gare). Le scénario enchaine des scènes déjà vues mais chaque acteur sonne juste, au diapason avec la petite touche d’Arthur Hiller.
Nostalgie/distraction (5/5)
Le jeu de l’amour et de la guerre (1964) d’Arthur Hiller (5/5)
Porté par le charme de Julie Andrew et de James Garner, “the americanization of Emily” et une comédie drôle et originale avec une galerie de portraits inhabituelle et hilarantes des militaires (américains) et un scenario incisif. La touche d’Arthur Hiller est encore palpable (il y a du Blake Edwards dans sa galerie de portrait et de situation), il y a du Stanley Kubrick -Dr Folamour – (en plus léger dans ses portraits militaires) et il y a surtout un savoir faire dans sa direction d’acteurs. Encore un film méconnu et excellent.
L’hopital d’Arthur Hiller (1971) (4/5) est un film incisif sur le ton avec une galerie de portrait corosif et une direction d’acteurs (Georges C Scott – magistral et Diana Rigg – inhabituelle). Si le film est aussi un film policier, il est engagé – presque politique, pas dé-enchanté mais assez noir avec des scènes intenses et des dialogues débridés (les scènes Georges C Scott/ Dianna Rigg). Porté encore une fois par une direction impeccable d’Arthur Hiller qui manie les genres avec dextérité, l’Hopital passé l’ambiance d’époque est excellent.
Ne tirez pas sur le dentiste (1979) 5/5 est une comédie d’aventure portée par Alan Arkin et Peter Falk (magistral) et une mise en scène débridée d’Arthur Hiller. Sur une histoire farfelue, Arthur Hiller maitrise une mise en scène qui tient en haleine 1h45 porté des dialogues drôles, farfelu, Peter Falk déjanté et Alan Arkin au diapason. Il évident qu’Arthur Hiller est sous coté (le manque d’aura de ses vedettes ?, des dialogues incisifs ? Des comédies genre mineur dans les chef d’œuvre ? ), que Peter Falk est un acteur incroyable (passage du rire aux larmes, ses explications abracadabrantes) en dehors de sa composition de Columbo.