– Il démêle les énigmes avec humour, décontraction, sagesse et précision. Il navigue dans les eaux troubles des mystères de Twin Peaks avec sérénité. Il amuse par ses tics, fascine par ses déductions et dérange par ses conclusions. Il guide le spectateur dans les méandres de l’histoire.
– S’il absorbe avec sérénité sa tasse de café noir, s’il décrit à Diane la splendeur des paysages qui l’entourent, c’est pour clamer que tout ceci n’est qu’un divertissement. Ainsi, il est le principal porte parole de ses créateurs.
– Cooper est d’apparence trop parfaite. Mais s’il refuse les avances d’Audrey, c’est pour ne pas mettre Audrey en danger et ne pas souffrir d’amour à nouveau. Et son entêtement à résoudre l’énigme de Bob prouve à l’évidence qu’au delà de ses apparences se cache un être bien plus grave et triste : dans la salle aux rideaux rouges, il se sent d’ailleurs bien seul et mal à l’aise.