2002 – Bréviaire : Faut pas rouler comme ça msieur !

Un utilisateur d’une vénérable voiture Peugeot (finition luxueuse de type 16ème) passe chaque matin sur un passage piéton d’une petite ville huppée où les cyclistes sont aussi nombreux que les touristes place de l’étoile en Aout.

Le passage est (bien) gardé par un préposé de la gendarmerie nationale dont le zèle n’a d’égal que sa perspicacité.

Sur le passage, au moment où les piétons esquissent un pas ou s’engagent, le rituel est le suivant :
1/ Avec des gestes lents et majestueux (tel ceux d’un albatros), le militaire assermenté aux gants blancs interrompt la circulation d’un geste impérieux.
2/ Il fait des mouvements circulaires avec ses bras : le piéton peut traverser sereinement. En même temps, il sourit aux femmes et aux enfants qui traversent. Mais il reste vigilant et garde un œil
sévère (mais juste) aux automobilistes qui doivent attendre.
3/ Quand le passage piéton est libéré, il se fend d’une chorégraphie (toujours la même) : une main devant, une main derrière et un petit 1/4 de tour sur les talons. C’est le signe qui signale aux automobilistes qu’ils peuvent reprendre  la route. Parfois si l’automobiliste a été un peu impétueux ou peu prompt à s’arrêter,il jette un petit regard noir qui veux dire : “que je ne te vois plus”.

Ce jour là, l’utilisateur de la dite Peugeot était aux premières loges devant le passage piéton. Phase 1, 2 et 3 sans encombres mais au moment de repartir le flic fronce le sourcil en regardant les phares de la (jadis) splendide voiture.
Sans pour autant me liquéfier, il a senti un frisson le parcourir. En langage gestes sans paroles, le militaire de la gendarmerie signifiait quelque chose comme ça :

– “Msieur, vot ampoule gauche de type L8 n’est pas conforme au code de la route R105, veuillez la remplacer au plus tôt sinon je verbalise au prochain passage”.

Le WE, avec méthode, l’utilisateur achète un kit de rechange, ouvre la notice d’utilisation et s’empresse de changer la dite lampe.
Rien de plus simple : ouvrir le capot, soulever le cache, paumer les vis, se coincer la main dans le moteur, paumer un tournevis, mettre du gras sur la notice, tenir la lampe du bout des doigts, prendre un coup de jus et changer la lampe.

Flambard avec l’ampoule neuve, il repart avec le bon œil mais la semaine suivante, c’est l’ampoule droite qui rend l’âme. Et manque de pot, il est arrêté sur le fameux passage piéton.
Ce serait vraiment du grand art si le gendarme se souvenait exactement du coté de la lampe défectueuse.
Non, à la place un nouveau :

– “Msieur, vo’t ampoule droite de type L8 n’est pas conforme au code de la route R105, veuillez la remplacer au plus tôt sinon je verbalise”.

Et dire qu’on est en février …. D’ici 2 mois plus besoin de mettre les phares le matin.

2012 – Mai 20 : Jour 9 à Trois Rivières et Montréal

C’est le dernier jour à Trois Rivières avec un passage à Montréal.
On prend le bus vers midi qui nous emmène à Montréal qu’on connait déjà.

2012-05-20 11.18.19 2012-05-20 11.20.29 2012-05-20 11.29.23

La ville de Montréal est ensoleillée quand on part en fin d’après midi. Beaucoup de souvenir emmagasinés à se remémorer pendant le trajet qui est plus court qu’à aller car cette fois on avance on vole dans le même sens de rotation terrestre. Et on avance dans le temps.

2012-05-20 19.20.40 2012-05-20 19.23.25 2012-05-20 20.02.27 2012-05-21 00.40.52 2012-05-21 00.48.11

Après un vol sans histoire, le stewart se fend à l’arrivée d’une énorme tirade très drole sur la musique de la guerre des étoiles et nous signale que maintenant ça va être très dur car il fait mauvais car les vacances sont terminée, car c’est le retour sur terre  dans un monde ou la belle -mère, les impôts vont nous tomber dessus, ou il fait gris.

2012-05-21 08.27.24

2012-05-21 08.29.15

La journée est un calvaire. Il est 9h et je suis déjà HS et à 15h j’ai l’impression qu’il est 2 heures du matin.

2012 – Mai 19 : Jour 8 à Trois Rivières

2012-05-19 15.14.58

7:30 Réveil. C’est le dernier jour avant le départ. Le colloque est terminé sur un succès. Les rendez vous sont pris pour une future édition, dans un autre pays francophone cette fois. On a une matinée pour se préparer et faire une dernière ballade. Pour la nième fois je me ballade dans les rues de la ville. Il fait toujours aussi beau et frais. On fait du repérage pour prendre le billet de bus pour demain en accompagnant la collègue de ST qui part aujourd’hui.

2012-05-19 20.06.502012-05-19 12.42.152012-05-19 12.52.102012-05-19 14.48.322012-05-19 19.24.172012-05-19 20.05.49

L’après midi, je fais la visite à ST des coins sympathiques que j’ai pu découvrir au cours de mes nombreuses ballades. Et bien sur les salades de IGA.

 

 

2012 – Mai 18 : Jour 7 à Trois Rivières

2012-05-18 08.44.53

7:00  Réveil.
Finie la rigolade. La journée est importante puisque c’est la présentation de ST et de sa collègue.
7:40 St part prendre le bus.

2012-05-18 11.44.132012-05-18 11.08.422012-05-18 11.09.012012-05-18 11.30.02
8:40 Je pars en voiture pour rendre le véhicule à l’agence de location et retrouver ST. J’espère assister à la présentation mais rien n’est moins sur depuis l’épisode du repas.
9:40 Finalement je suis convainquant et je retrouve ST qui finit sa présentation dans une salle.
Présence, fluidité, assurance sont les adjectifs qui me viennent à l’esprit en voyant la prestation. Elle est contente mais plus critique. Certaines choses n’ont pas été dites, faute de temps : à peine 10 minutes pour exposer des concepts, c’était un poil juste.
10:30 Je prends un café avec ST. C’est un moment sympa. C’est comme le spectateur qui arrive après l’épreuve du sportif et qui échange avec le champion notamment en commentant la course vue des tribunes.
11:00 Je retourne à l’hôtel à pieds en passant par le centre commercial. Les habitudes reprennent : notamment la salade à la gauberge.
12:30 Je retourne dans la chambre pour manger un bout. Je suis très fatigué finalement.
Repas puis sieste.
17:00 Retour de ST. On discute de sa présentation.
Elle aussi est bien fatiguée et fait une sieste.

19:00 Le soir on retourne à Trois Rivières pour une soirée somme toute tranquille.

2012 – Mai 17 : Jour 6 à Québec City

2012-05-17 07.37.44   2012-05-17 07.40.20

7:30 Réveil
8:40 ST prend son bus jaune pour l’Université pour une nouvelle matinée studieuse.

2012-05-17 09.23.30
9:00 Ma mission est cette fois de louer une voiture. Je pars donc pour l agence de location auto “Budget” Rue Recollet. Après un ou deux tâtonnements, je finis par trouver l’endroit.
– Bonjour, tu vas bien.
– Bonjour, merci, je viens pour louer une automobile.
S’ensuit une conversation sur les français de France.
– Les Français, ils n’arrêtent pas d ajouter des anglicismes à tout. Ici on est plus proche du langage et on y tient.
Puis des recommandations sur la conduite au Québec.
– Il faut s’arrêter avant les feux. La vitesse limite c’est 100 km/h.

9:40 Mission accomplie. Voiture en main, une Nissan rouge automatique. Je pars chercher ST. Départ pour Québec City où on part retrouver des collègues de ST.

2012-05-17 12.13.29
11h40 Arrivée à Québec City. Tout s’est bien passé excepté un pilage : un réflexe “pied sur le l’embrayage” qui est ici le frein. Puis je m’assois sur l’alarme du porte clé. Discrétion ratée. Arrivés dans un pub de Québec City après une bonne marche, on repère un  menu Burger + bière blanche : 20 $ + café + gâteau au fromage.

2012-05-17 12.17.042012-05-17 12.29.292012-05-17 12.33.072012-05-17 14.16.582012-05-17 14.23.082012-05-17 14.26.442012-05-17 14.29.202012-05-17 14.33.572012-05-17 14.36.282012-05-17 14.36.56 2012-05-17 14.39.43 2012-05-17 14.38.18 2012-05-17 15.18.02 2012-05-17 15.18.48 2012-05-17 15.21.15 2012-05-17 15.23.42 2012-05-17 15.46.29 2012-05-17 15.51.12 2012-05-17 16.26.54
12:30 grimpette puis repas dans le pub : le saint Patrick. ST retrouve ses collègues, une  professeur de conférence,  sa fille, une thésarde et sa collègue de colloque.
Une bonne discussion de haute volée s’ensuit sur les thèses.
14:00 grimpette vers la zone parlement. Arrêt dans une boutique de souvenirs.
16:30 Retour vers Rue St Paul pour aller dans un café design.
Discussion sur le frère de la collègue de ST qui est célibataire.
17:00 Départ vers cascade de Montmorency, ST sa collègue et moi. On demande le plus court chemin, quelques explications évidemment très claires
– Tu comptes 5 lumières et tu prends la cinquième lumière à gauche puis à gauche.
Vu comme ça ca parait clair mais au final entre les méandres des panneaux et les travaux, le court chemin de 20 minutes nous conduit à retourner vers Trois rivières. Plein de travaux. Ca n’en finit plus. On s’arrête dans un village pour retrouver sa route.
– Ou est la direction des chutes ?
Malgré la langue française, l’accent est incompréhensible. A demi mots on finit par comprendre que c’est à droite puis route de la capitale. Finalement ST se débrouille bien et nous remet dans le bon chemin.

2012-05-17 18.58.50 2012-05-17 18.58.27 2012-05-17 19.07.56 2012-05-17 19.09.40 2012-05-17 19.10.18 2012-05-17 19.10.28 2012-05-17 19.18.31 2012-05-17 19.20.50 2012-05-17 19.22.37 2012-05-17 19.27.42 2012-05-17 19.38.16 2012-05-17 19.41.43 2012-05-17 19.46.27 2012-05-17 19.58.52 2012-05-17 20.02.29 2012-05-17 20.04.28 2012-05-17 20.14.56
18:00 Arrivée en haut de la cascade. Pas payant en cette saison sinon 10$ puis descente vers le bas
18:30 Début de la ballade. Ca vaut le cout, le lieu est grandiose. 500 marches pour gravir le sommet. Il y a plein de joggers qui profite du lieu et des marches.
19:45 Du pont la vue est magnifique.
20:30 Retour vers Québec après cette belle ballade. Repas dans un restau végétarien qui est en fait une sorte de buffet amélioré où l’on pèse sa nourriture au poids. C’est plutôt bon.
Une assiette bien remplie revient à  20$.
Puis s’ensuit une discussion sur le travail des directrices adjointes et l’implication de ce poste dans la vie privée
22:00 retour vers trois rivières
L’utilisation du régulateur de vitesse est bien pratique. ST et sa collègue finissent par sombrer.
00:00 Dodo bien contents mais fatigués par cette journée.

2012 – Mai 16 : Jour 5 à Trois Rivières

6:45

Réveil à 6h45. C’est tard ! On se ramollit. Ou plutôt c’est grasse matinée aujourd’hui car aujourd’hui c’est journée de détente mais pas de relâche pour ST.
8:40

Je pars en bus avec ST pour 3 Rivières, le bus jaune.

9:00 La Visite du Musée d’Art Populaire (sortie proposée aux congressistes) est annulée. Du coup  ST part pour le colloque, et moi je retourne “en bas”.
9:30 Je fais la descente vers le centre ville par le sentier vélo

2012-05-16 09.28.132012-05-16 09.26.482012-05-16 09.42.332012-05-16 09.48.592012-05-16 09.44.27

10:30

Course à l’indispensable IGA. Impossible de passer à coté des salade fraiches appétissantes mais (un peu) grassouillettes. Le fromage est très cher.
11:30 Arrivée à l hôtel et travail sur ordinateur en attendant le cérémonial du repas.

12:05
Repas avec salade. Je finis par comprendre (au bout de 4 salades) que le goberge n’est pas un vrai poisson mais une sorte de surimi, un agglomérat de poissons quoi. Qu’importe.

13:00 Mini sieste puis travail sur l’ordinateur.

2012-05-16 15.52.56

2012-05-16 15.50.18

2012-05-16 16.06.33

2012-05-16 15.59.49

2012-05-16 16.14.51

2012-05-16 16.36.46

2012-05-16 16.34.14

2012-05-16 16.46.57

2012-05-16 16.42.00

2012-05-16 16.48.13

2012-05-16 16.47.36

2012-05-16 16.48.54

15:30 Visite du musée d’art populaire de Trois Rivières. 5 salles thématiques.
Salle 1 : le “Crime au Québec”. C’est assez glauque en partie à cause du sujet et aussi de moult détails sordides.
Salle 2 : la mini salle sur Duplessis un premier ministre nationaliste.
Salle 3 : une salle amusante et ludique sur la conquête de l espace. Le décor est à base d’objets de récupération. L’ensemble ressemble à une sorte d’art moderne.
Salle 4 : “Salle de sport” avec les principaux sports populaires du Québec : football américain. Hockey. Soccer. Canoé.
Salle 5 : salle sur les coqs (ou gosseux): drôle avec un mur couvert d’une foule d’expressions à base du mot “coq”.

2012-05-16 19.26.32

19:30 Départ pour l’hôtel delta à deux pas de l’hôtel du gouverneur. Tenue correcte exigée : c’est la “Soirée” des congressistes.
La salle est énorme, les toilettes sont énormes et les couloirs gigantesques. A titre d’exemple, il  faut 1 mn53 pour  aller de la salle principale aux toilettes.
Peut être que je fais une fixation sur la nourriture : l’entrée est à base de rillettes de lapin et sirop d’érable. Puis un poulet avec carottes et purée de légumes. Et enfin une création en chocolat.
L’ensemble est accompagné d’un vin rouge agréable pas très long en bouche. Le vin est à volonté mais contre la volonté de la chef de salle qui est dans tous ses états. Son service est régulièrement court circuité lorsque que les “chefs de table”  se ruent au comptoir pour chopper des bouteilles de vin. Un orchestre un peu  jazzy joue des reprises. Deux / trois discours de remerciements pour les participants.
“Un animateur de salle” chauve chauffe la salle par un petit jeu puis lance la “soirée” par quelques morceaux de musiques à danser.
On danse avec ST une bonne heure.

22:30 je pars me coucher et ST reste 1 heure de plus

2012 – Mai 15 : Jour 4 à Trois Rivières

 

2012-05-15 15.15.002012-05-15 15.26.41

6:30

Lever avec petit déjeuner avec yaourt à trois étages et jus de fruits. Le yaourth est soigneusement ajusté par son  étiquette pour passer un bon moment : on peut y lire que c’est une invitation à la trempette et qu’il faut se laisser aller à déguster des mini bites ou mini bouchées.
Il faut qu’on s’arrête sur le petit déjeuner.
8:40

St part prendre son bus jaune. Je reprends mon travail sur l’ordinateur.

2012-05-15 13.45.58

2012-05-15 13.31.23

2012-05-15 14.11.14

2012-05-15 12.11.53

2012-05-15 14.17.45

11:40

Départ à pied pour l’université trois rivières. L’objectif est de rejoindre st et manger ensemble. Sans doute encanaillé par le dernier gouté  dinatoire de la veille, ST et moi on s’imagine être de nouveau à table.
ST me met l’eau à la bouche si je puis dire en signalant que chaque jour les plats changent en référence/hommage à un des pays représentés au colloque. J’entreprends donc ma marche de 2h30, ponctuée d’une “ascension” au milieu. Compte tenu des copieux petits déjeuners, je ne risque pas de tomber en rade.

2012-05-15 12.29.28

2012-05-15 13.15.38
12:30
Impossible de manger avec ST, malgré ma proximité avec elle, malgré ma bonne bouille. C’est clair et net,  les non congressistes ne sont pas acceptés pour aller se goinfrer de petits plats.
Retour à pied vers l’hôtel en aillant fait choux blanc. ST est un peu désolée mais rien de grave.
Faire une bonne ballade n’est pas du temps de perdu. Donc retour dans l’autre sens.
13:15
Arrêt au centre commercial IGA pour prendre mes “fameuses” salades et les yaourts à 3 étages. Je commence à avoir mes marques dans les deux sens du terme. La température du magasin climatisé est aussi agréable qu’à l’extérieur où il fait un bon 20 avec un soleil radieux.

2012-05-15 15.15.572012-05-15 15.16.202012-05-15 15.19.112012-05-15 15.19.212012-05-15 15.22.04

14:00
Retour par d’autres chemins et arrivée près du port et au détour d’une rue, découverte d un vidéo club. Beaucoup de films. Principalement américains avec aussi des films québécois.  Aucun film québécois ne m’est familier mais il y a aussi beaucoup de films français. Tandis que je parcours les rayons, une grosse pluie s’abat sur 3 rivières. Arrivé à l hôtel, je suis m’écroule un peu fourbu mais sec. La dégustation du repas est quand même un bon moment.
La mini sieste devient indispensable compte tenu de ce que j’ai ingurgité. Puis travail à l’ordinateur.

2012-05-15 15.03.44

17:30 Retour de ST avec son bus jaune.

2012-05-15 15.07.23
19:00 Repas dans un restaurant avec Hamburger avec une collègue de ST sur la route principale qui mène au port. Beaucoup de discussions.
22:26

Dodo. Les lits sont séparés et larges, il n’y a pas de lits doubles mais les lits simples sont à eux seuls déjà presque aussi grands qu’un lit double “européen”.

2012 – Mai 13 : Jour 3 à Trois Rivières

5:50

Le Lever, toujours décalés mais bien reposés.

2012-05-14 11.26.54

8:40

ST part pour l université par le bus : un grand bus jaune typique mais il n’y aura pas de course poursuite avec ni des histoire de croquemitaine. On n’est pas dans un film.
Pour elle les choses sérieuses commencent. En deux mots, aujourd’hui, la femme part travailler tandis que l’homme se prélasse avant de partir chercher la nourriture.

2012-05-14 07.42.40

9:00
Par solidarité pour les travailleuses de l’esprit, je travaille sur un projet.

10:50
Je pars donc en ballade à la recherche des centres commerciaux. J’en trouve trois, consciencieusement je compare  et finalement j’achète des produits pour manger : des salades des yaourts avec plein de choses dedans (céréales, fruits confiture), des  fruits et pour ma consommation personnelle, un lot de salades composées.
Lors des commandes mon accent français n’est pas toujours compris des québécois et vice versa.
Puis je retourne, satisfait avec mes paquets. J’ai remplis l’objectif principal et je me dirige satisfait vers le port pour manger et apprécier les lieux. Il fait beau.

2012-05-14 13.14.29

12:10
Je me régale des produits que j’ai acheté. J’ai essayé de prendre des mets typiques pour gouter à plein de choses différentes mais au final mon repas est très copieux voir gargantuesque.

2012-05-14 13.42.48

13:00

Je repars pour une ballade et j’arrive à l’hôtel fourbu.
Puis mini sieste et reprise d’un peu de travail intellectuel.

2012-05-14 17.18.51

16:30
Je pars pour l’université pour retrouver ST et finalement me retrouver dans un apéro dinatoire à 17:30.
ST présente un ensemble de personne dans un cercle très fermé. Il faut montrer patte blanche pour rentrer dans les lieux. On ne mange pas à l’œil et on ne se glisse pas dans les amphis avec sa seule bonne tronche.

2012-05-14 13.55.00

2012-05-14 17.00.53

19:30
Retour par le bus jaune.

19:45
Douche dans une salle de bain luxueuse et ballade pour aller manger un bout.
Suite à des conseils, on termine finalement dans un restau vietnamien aux abords de l’hôtel.
L’accueil est très sympas et le service rapide. ST malgré une journée intellectuellement intense n’est pas complètement carbonisée et même (apparemment) en forme.

20:45
Fin de service puis ballade digestive puis retour à l’hôtel.

21:45 Dodo.

2014 – 02 -01 : Out Of Sight, le “premier” retour de Soderbergh et sa première collaboration avec Clooney

hors-d-atteinte-1998-pochette

“Premier” retour et première “renaissance”

En 1998, lorsque Steven Soderbergh annonce le tournage de son film “Hors d’atteinte”, il sort déjà à sa première période d’arrêt du cinéma (1 an – longue période pour le cinéaste boulimique).
Par la suite (dans les années 2000 puis dernièrement en 2013), il va réitérer son annonce d’arrêter le cinéma  mais sans jamais cesser complètement ses activités.
Pourquoi ?
Peut être parce qu’il a été reconnu très (trop ?) jeune par la critique (le plus jeune palme d’or à Cannes avec Louis Malle) et le public comme l’ont été avant lui Orson Welles, Stanley Kubrick ou Alfred Hitchcock ?
Peut être parce qu’il a une très haute opinion de lui même et de son cinéma.
Peut être parce que le cinéma (son cinéma) est un art majeur ?
De mon point de vue, certainement des trois et aussi parce qu’il est plus artiste, artisan que faiseur de film dans une industrie qui réclame des succès avant des chefs d’œuvre.

vlcsnap-2014-02-02-17h33m23s77vlcsnap-2014-02-02-17h12m26s58(Ocean’s 13 – 2007 – Les “ocean’s” réussites commerciales de Soderbergh)

Soderbergh n’est pas Kubrick ou Welles mais …. Soderbergh

Soderbergh n’est pas Kubrick malgré des sujets forts (Erin Brockovich – 2000, Traffic – 2000), “son” image,”ses” couleurs (marquantes dans la série des “ocean”), ses montages caractéristiques et originaux (entremêlant présent passé futur dans la même scène et des “split screen” empruntés à De Palma ).

Il n’est pas Hitchcock malgré son gout des polars pleins de suspense (L’anglais – 1999, A fleur de Peau – 1995, Piégée – 2011, Effets Secondaires – 2013  ).
Il n’est pas Orson Welles malgré son talent précoce et des idées à foison.
Soderbergh a beaucoup mis en scène jusqu’à présent (jusqu’à 3 longs métrages par an) et sa filmographie est déjà longue (plus de 35 films en 25 ans de carrière).
En 1998, Soderbergh sort d’un échec commercial (A fleur de peau – 1995), d’un film expérimental (Schizopolis – 1996) et est entré d’une période de doute.
Quand il accepte un film de commande (encore un polar), il ne sait pas qu’il va renouer avec le succès, débuter une fructueuse collaboration et entamer une amitié avec Georges Clooney (pas encore la star internationale).

“Out of Sight”, première collaboration avec Georges Clooney.

“Out of Sight” est l’histoire simple d’une relation d’amour entre un braqueur de banque et une policière.
Jenifer Lopez malgré peu d’expérience est crédible et Clooney charmeur, séduisant émouvant, amusant, un aperçu de son talent. Par la suite, le coté charmeur, sensible, séducteur, trés épris et légèrement fragile sera développé dans les ocean’s 2001 – 2004 – 2007, The Good German – 2006 et leur chef d’oeuvre : Solaris – 2002.

Deux grandes scènes : la scène du coffre et la scène de “Gary et Celeste”.
L’histoire est classique presque banale mais a un certain charme. Son  aspect léger et humoristique rappelle “la main au Collet” de Hitchcock) que vient gâcher certaines scènes de violence inutile (pourquoi faire exploser de la cervelle ?) alors qu’on est dans un polar “pour de faux”.

vlcsnap-2014-02-02-17h18m23s38(Cary Grant, Grace Kelly : la main au collet – 1955)

Reste les scènes entre Clooney et Lopez (scène du coffre de la voiture, scène de la fausse “première” rencontre en “Gary et Celeste”, scène de l’ascenseur).
Soderberg est brillant quand il filme simplement ces scènes intimistes et Georges Clooney est incontestablement un grand acteur et l’héritier de cary Grant.

vlcsnap-2014-02-02-17h20m40s126(Humphrey Bogart – Lauren Bacall – Le grand Sommeil – 1946)

On se souvient des joutes verbales entre Lauren Bacall et Humphrey Bogart dans le grand sommeil : l’histoire importait moins que leurs rencontres. Ici dans un registre plus moderne, ça fonctionne aussi bien.

vlcsnap-2014-02-02-17h45m58s193(La scène du coffre)

1ère exemple dans la scène du coffre, tournée plusieurs fois (la version 2 existe dans le bonus DVD), Soderbergh filme les deux acteurs sous un seul plan de caméra avec une seule lumière : ils parlent de tout et de rien, de “Bonnie and Clyde”, ils ne se voient pas mais les émotions passent, le ton du film est établi et avec la crédibilité des acteurs principaux.hors-d-atteinte-1998-gary et Celeste
Deuxième exemple dans la scène de la fausse rencontre, Soderbergh monte dans la même scène des images du présent du passé du futur (une de ses figure de style préférée).

vlcsnap-2014-02-02-17h48m34s222
La caméra s’attarde sur les visages les mains les regards, les dialogues parlent d’un couple imaginaire : Gary et Celeste.

vlcsnap-2014-02-02-17h46m35s62
Sans ses deux scènes, l’histoire n’aurait pas été déstabilisée mais le film n’aurait pas fleurté avec l’excellence.

Que reste t’il en 2014 de “Out Of Sight” ?
Coté ambiance, “Out Of Sight” a une musique type des années 90-2000, exit (momentanément) le style mélancolique et économe de Cliff Martinez.
Le film a  des imperfections de ton (comédie policière ou film noir ?) de la violence déplacée. Quoique peu original, le film vaut le détour pour voir les débuts de Clooney sous la caméra de Soderbergh, pour une poignée de belles scènes intimistes et un montage jamais ennuyeux.
“Out Of Sight” est aussi distrayant et amorce ses autres très bons films “grand public” (“L’anglais”, “Erin Brockovitch”) et ses futurs grands succès avec Clooney (Ocean 11,12 et 13 – 2001 – 2004 – 2007).

vlcsnap-2014-02-02-17h34m59s13

(Brad Pitt – Georges Clooney : Ocean’s 13 – 2007)

vlcsnap-2014-02-02-17h52m25s228

(Georges Clooney – Out Of Sight)

1992 – TWIN PEAKS épisode 2

Scenario : Mark Frost & David Lynch.
Réalisation : Duwayne Dunham.

Durée : 45 minutes.

Dale Cooper arrive en trombe

L’histoire :

– L’histoire se déroule le samedi 25 février de 6h18 à environ 20h00.
– Au petit déjeuner, Cooper rencontre Audrey.
– L’interrogatoire de Ronnette ne donne rien car elle est encore sous le choc.
– James est interrogé, mais ne sait rien.

S1E2 : Interrogatoire de James

Continue reading “1992 – TWIN PEAKS épisode 2”