2022 – 02 : Dario Argento suspira / inferno

Suspira (1977) et Inferno (1980) inaugurent une nouvelle trilogie (Les trois mères) qui aboutira à Mother of tears en 2007. Si Suspira fait partie de ses films les plus réussis entre équilibre fond et forme, Inferno est incontestable l’un des ses films les plus “beaux” visuellement mais sans vrai scénario. Il se présente comme une suite de scènes prétexte à des meurtres sanglants dans un univers visuel étrange coloré (prédomminance de bleu/rouge) et angoissant. Les personnages apparaissent et disparaissent sans raison. La maison est un personnage à part entière. Malgré une mise en scène virtuose et une première partie alléchante on peut donc rapidement piquer du nez car l’histoire souffre de sens, de personnages cohérents et de l’abstraction du sujet.

2022-01 : 4 mouches de velours gris (1971) de Dario Argento

Troisième film et le moins bon de sa trilogie animalière, 4 mouches de velours gris est pourtant dans la continuité mais souffre d’un scénario avec peu trop d’invraisemblances et d’une interprétation principale moyenne (Michael Brandon, Mimsi Farmer). Les seconds rôles (souvent des personnages originaux et des marginaux) sont comme toujours excellents (Dont Bud Spencer, Jean pierre Marielle et Francine Racette). Toujours une histoire de meurtre mystérieuse, un témoin qui devient cible, des scènes bien filmées et une ambiance mystérieuse et angoissante. Dario Argento exprime de plus en plus son gout pour le baroque, l’opéra, l’architecture. Des idées cocasses et farfelues (le salon des tombes). Quelques plans font aussi référence au Hitchcock de Vertigo ou à Sergio Leone.

Continue reading “2022-01 : 4 mouches de velours gris (1971) de Dario Argento”

2022 – 01 : Le chat aux neufs queues (1971) de Dario Argento

Pour son deuxième film de la trilogie animalière, Dario Argento reprend des éléments de l’oiseau au plumage de cristal avec des variations : un trio plutôt qu’un duo (un oncle aveugle (Karl Malden) – aidé de sa petite fille et un journaliste (James Franciscus)), un meurtre mystérieux dans un laboratoire, des meurtres qui se succèdent (ici principalement des hommes qui en savent trop), toujours les grands appartements et des grandes villes d’Italie inquiétantes des seconds rôles inquiétants une faune de marginaux et des plans plans étonnants.

Le chat aux neuf queues
Continue reading “2022 – 01 : Le chat aux neufs queues (1971) de Dario Argento”

2022 – 01 : L’oiseau au plumage de cristal (1970) de Dario Argento

Dans “l’oiseau au plumage de cristal”, on retrouve déjà tous les ingrédients d’Argento : un couple témoin d’un meurtre mystérieux qui devient la cible du ou des tueurs et qui se met à enquêter, des policiers qui ne semblent pas toujours coopératifs, des meurtres qui se succèdent (le cliché des femmes seules et belles) le tout baigné dans une ambiance inquiétante (et la musique d’Ennio Morricone).

L’oiseau au plumage de cristal
L’oiseau au plumage de cristal
Continue reading “2022 – 01 : L’oiseau au plumage de cristal (1970) de Dario Argento”

2021-01 : Dario Argento (trilogie animalière)

Dario Argento est considéré comme un maitre du “giallo”, un genre qui mélange le thriller et le film d’horreur ou une déclinaison des film de serial killer. Mais c’est trop restrictif. Formellement notamment sur ses premiers films Dario Argento réalise des œuvres visuellement splendides avec des plans très originaux. Certes il s’attache sur les scènes d’horreur. Quand à ses scénarii ils sont inventifs parfois un peu confus et invraisemblables.

On peut voir plusieurs trilogies dans son œuvre. Sa trilogie animalière (70-71)

L’oiseau au plumage de cristal. Le chat aux neufs queues 4 mouches de velours gris.

2009 – 03 : Georges A Romero

Georges A Romero (1940-2017) est un maître du cinéma d’horreur et (même si c’est assez réducteur) le “père” des zombies.

Georges Romero Survival of The Dead 2010

Le genre “horreur” a mauvaise réputation, il est souvent galvaudé (“souillé”) et quand il est “populaire” c’est parce qu’il apparaît sous une forme assez édulcorée. Coté horreur zombie, il n’y a qu’à voir les “orques dégoulinants” du “seigneur des anneaux” ou les “pirates morts” de “Pirates des Caraïbes” qui sont des “zombies corrects” ou des séries “… of the dead”, digressions étirées sur “l’existence d’un zombie” pour penser qu’il y a “filiation” avec les zombies de Romero.

Continue reading “2009 – 03 : Georges A Romero”